Voici une liste des meilleurs achats qualité prix à faire ces jours-ci.
Ces vins rouges sont classés par note (de 4 étoiles à 2,5 étoiles), puis par prix.
Cette liste sera mise à jour régulièrement d'ici Noël.
* Vérifiez les millésimes des vins suivis d'un astérisque.
En blanc...
Voici une liste des meilleurs achats qualité prix à faire ces jours-ci en blanc.
Ces vins sont classés par note (de 4 étoiles à 2,5 étoiles), puis par prix.
Cette liste est mise à jour régulièrement.
* Vérifiez les millésimes des vins suivis d'un astérisque.
En rouge...
Nous cultivons l'espoir! Jacques Orhon et Hélène Dion
Un vin de pays peut obtenir quatre étoiles, Nadia Fournier
Trois vins par semaine, Philippe Lapeyrie
Le vin n'a pas besoin d'être cher pour être bon, Jean Aubry
Après la dégustation à l'aveugle, l'achat à l'aveugle, François Chartier
Plus de 7000 vins de France, Michel Bettane et Thierry Desseauve
Il y a des fois comme ça, où on a un coup de coeur. On ouvre une bouteille et on aime tout simplement. On n'a pas envie de dire pourquoi, mais juste de dire: que ce vin est bon! On le boit, on vide la bouteille et bonjour la visite, il n'y en a plus.
Mais vous n'allez peut-être pas me croire sur parole; alors je vais me forcer un peu pour le décrire. Tout est dans la structure, d'une certaine finesse, d'une certaine élégance. Un vin pur.
Un vin juteux, sèveux, à la texture serrée, aux saveurs de fines herbes.
Plus cerise que fraise. Belle acidité rafraîchissante. Coulant. Assez long. Du beau jus. Nous l'avons servi avec un ragoût de pattes de cochon.
Un pur sangiovese.
Alc. 14 %
Disponible dans 52 succursales.
Il n'y a pas beaucoup de Rosso di Montalcino à la SAQ, seulement 7!
J'ai qualifié de «très impressionnant» et d'excellent le Montus blanc dans le millésime 2007.
Suite au bon commentaire sur le 2007, un ami m'a dit qu'il ne trouvait que du 2008 dans son secteur.
Je suis alors allé acheter ce 2008 afin de voir s'il est aussi bon que le précédent.
À notre grande surprise, nous l'avons trouvé très boisé. Un boisé tellement dominant qu'il déséquilibre totalement le vin et le rend peu agréable à boire.
Le lendemain, le boisé s'est un peu atténué et transformé en saveur qui se rapproche plus des noix. Le surlendemain, c'était encore meilleur, le boisé s'estompe un peu plus à l'aération.
Le vin n'a pas encore digéré son bois, il est encore sur l'élevage comme on dit.
J'ai écrit au producteur pour lui demander pourquoi son vin est si boisé. M. Alain Brumont me répond «Ce type d’élevage que je pratique depuis longtemps (élevage sur lie pendant 2 ans sans soufre dans des barriques neuves de 600 litres, le meilleur des tonneliers autrichiens: Stockinger) donne généralement au bout de 5/6 ans des vins sans aucune trace de bois.»
M. Brumont nous dit aussi que depuis ce millésime 2008, il a ajouté 5 % de petit manseng «qui donne plus de grandeur, moins de suavité et de moelleux que sur des 100% petit courbu.» Il ajoute aussi que «le petit manseng met un peu plus de temps pour digérer le bois, mais nous gagnons en fraîcheur et longévité.»
À moins d'aimer le boisé, il faudra donc le laisser reposer ce 2008 encore deux ans pour qu'il atteigne un niveau comparable au 2007.
Disponible en ligne et dans 81 succursales.
Les vins de l'Amérique du Nord
«Au diable les bêtes de concours et les décoctions de parfums primitifs, dehors les mastodontes aux reflets d'encre et aux tanins agressifs. On veut du fruit, de l'élégance et de la finesse.»
Je n’ai pas terminé la lecture de ce livre Les vins du Nouveau Monde - Amérique du Nord, mais je vais vous en parler quand même, car je crois que ce sera un beau cadeau à vous faire pour Noël.
Les vins, les producteurs d'Amérique du Nord présentés par Jacques Orhon et Hélène Dion sans complaisance et dans un esprit critique rarement vu chez les chroniqueurs vin.
Nous habitons le Québec, le Canada même, l'Amérique du Nord et nous connaissons peu les vins de notre pays et de notre continent.
C'est un livre, c'est même un manuel bourré d'informations sur les producteurs près de chez nous.
«Sans lunettes roses», écrit Jacques Ohron. «Je ne vous cacherai pas, même si cela semble paradoxal puisque je vis sur cette terre d'Amérique, que l'exercice a été ardu.»
En Amérique, tout le monde veut faire de l'argent avec le vin... et l'on s'improvise vigneron même si la nature ne s'y prête pas...cuvée standardisée, sans caractère; vin ennuyeux; prix élevés; commerce; rentabilité, performance; spéculation...
Faiseur de vin, vendeurs de vin hors prix. «Il m'a fallu faire le tri, et ce fut tout un défi», dit M. Orhon.
Des dizaines de milliers de marques aux États-Unis. 500 propriétés viticoles au Canada. Dans cette mer de marques, le réputé sommelier a fait un échantillonnage représentatif pour chaque pays. Il y a du bon et des coups de chapeau.
C'est objectif et critique, c'est loin des louanges habituelles qu'on entend sur le monde du vin.
Nous Québécois avons souvent des préjugés envers les vins du Québec, du Canada, de l'Amérique. Préjugés fondés sur de mauvaises expériences. La lecture de ce livre ne nous fera peut-être pas changer d'idée, toutefois nous pourrons comprendre mieux ce qui se fait ici et découvrirons des producteurs qui font des efforts de qualité.
Saviez-vous qu'il faut payer pour inscrire Meritage sur une étiquette?
Le paradoxe américain: un gros cab. à 65 $ avec hamburger et hot-dog sous le Soleil de midi.
À propos des cépages hybrides: «des chiens ne sont pas des chats».
À propos de la Colombie-Britannique: «Est-ce vraiment au client, de financer, par ses achats, des installations extravagantes...»
15 cépages sur 12 hectares et 15 cuvées.
«L'être humain possède une des plus belles caractéristiques qui soient: il cultive l'espoir!»
Donc, un livre dense, bien intéressant, bien écrit.
Les vins du Nouveau Monde
Amérique du Nord - Canada, États-Unis, Mexique
Jacques Orhon
En collaboration avec Hélène Dion
Les Éditions de l'Homme
ISBN : 9782761931632
319 pages
29,95 $
Des chroniqueurs, critiques de vin accusent Natalie MacLean d'Ottawa d'avoir copié et publié dans son site payant leurs commentaires de vin sans leur permission.
D'après six rédacteurs du site internet américain Palate Press, Mme MacLean aurait copié les notes de nombreux chroniqueurs vins dont Jancis Robinson, Antonio Galloni, Robert Parker, Tony Aspler, Rod Phillips et Jamie Goode.
Les notes retranscrites sur le site payant de Mme MacLean étaient signées de simples lettres tel JRO pour Jancis Robinson.
La célèbre chroniqueuse britannique, Jancis Robinson, n'a pas apprécié que son matériel soit ainsi copié derrière le «mur payant» de Mme MacLean et a réclamé que ses écrits et ceux des ses collaborateurs soient effacés du site de Mme MacLean.
Deux chroniqueurs ontariens, Rod Phillips d'Ottawa et Tony Aspler de Toronto, ont également déclaré à Palate Press que leur travail avait été reproduit sans autorisation ou attribution appropriée.
«Rod Phillips and Tony Aspler, have also told Palate Press that their work had been reproduced without authorization or proper attribution».
Dans les commentaires qui suivent l'article du Palate Press, l'on reproche aussi à la chroniqueuse d'Ottawa de demander de l'argent aux producteurs de vin. Elle exigerait d'eux qu'ils s'inscrivent à son site (25 $) avant de pouvoir lui envoyer des échantillons de leurs vins.
Mme Natalie MacLean a été la première à répondre à l'article du Palate Press.
Hier, elle a écrit qu'elle était en train d'ajouter les noms au complet et les sites des chroniqueurs qu'elle copie sur son site.
Elle se justifie en disant «All of the reviews that I have quoted were first quoted in liquor store catalogues, store shelf slips as well as on other wine review sites that also quote wine reviews from other wine sites and magazines.» (Tous les commentaires que j'ai cités ont d'abord été cités dans les catalogues de magasins d'alcool, les affichettes de tablettes ainsi que sur d'autres sites internet de vin qui ont fait de même.)
L'éditeur du magazine internet Palate Press, Davis Honig lui a répondu qu'elle n'a pas le droit d'utiliser le travail des autres sans leur consentement.
Ce qui semble irriter le plus les collègues de Mme MacLean c'est que cette dernière se serve de leurs articles pour faire de l'argent, en publicité et en frais d'abonnement. Les abonnés de son site payent Mme MacLean pour lire les critiques des autres chroniqueurs qui eux ne reçoivent rien.
J'ai écrit à Mme MacLean pour avoir plus de détails sur sa version. Elle ne m'a pas répondu. Par contre, elle a ajouté un commentaire sur le site Palate Press disant que ce qu'elle faisait était légal: «I have now sought and obtained legal advice to ensure that I am not only doing the right thing, but also complying with any laws that might be applicable both in the US (fair use) and in Canada (fair dealing).»
Non respect du droit d'auteur
On a affaire ici à un sujet qui touche l'éthique et les droits d'auteur. Nous pouvons lire sur le site Guide des Droits sur Internet que «L’emprunt d’une petite quantité d’une œuvre peut être considéré comme une violation si cela représente la substance ou l’essence de l’oeuvre.» (http://www.droitsurinternet.ca/question_37.html)
On enseigne cela à nos enfants à l'école d'aujourd'hui.
Le professeur Marc-Fançois Bernier, spécialisé en éthique du journalisme à l'Université d'Ottawa nous répond sur Twitter: «Il y a là en effet non respect du droit d'auteur et, dans certains cas, on frôle le plagiat pour les textes non signés.»
D'ajouter la signature de l'auteur ne nous exempte pas de lui demander la permission de copier son travail. Ce n'est pas parce qu'un écrit est sur internet qu'il est libre de droits. Tout ce qui est sur internet appartient à quelqu'un et nous n'avons pas le droit de nous l'approprier.
Cette histoire est intéressante, car elle nous permet d'étudier et de réfléchir sur l'utilisation du matériel d'autrui sur internet. Jusqu'où peut-on aller? Quelles sont les limites?
La réponse me semble simple: le travail des autres ne sous appartient pas à moins de l'avoir payé ou d'avoir la permission de l'utiliser.
Texte modifié le 18 décembre.
.30
Beau nez épicé, bien épicé en bouche aussi, texture lisse, fondu, équilibré. Très bon.
Alc. 14 % Syrah (60%) grenache (20%) mourvèdre (20%).
Disponible dans 43 succursales.
Dégusté en compagnie d'autres vins du Languedoc.
Arbois, un joli petit village de 3000 habitants et une appellation (la première en date 1936) de 800 hectares du Jura. C'est tout petit, mais de qualité, il y a tout de même 20 vins de cette appellation actuellement sur les rayons de la SAQ.
Stéphanne Tissot est bien connu au Québec. Il vient y faire des visites régulièrement. C'est un peu l'ambassadeur, la locomotive des vins du Jura au Québec. Il y a une douzaine de ses vins sur les rayons de la SAQ à côté des Cabelier, Rolet, Berthet-Bondet, Labet, Bourdy, Ganevat, Maire, Petit, Renardière, Béthanie et L'Ornet.
Les cépages blancs d'Arbois sont le savagnin et le chardonnay. (En rouge, c'est trousseau, poulsard et pinot noir).
Ce chardonnay cultivé en biodynamie est délicieux avec son beau fruité rond, sa texture lisse et fine. C'est minéral, très persistant et bien équilibré. Il a une petite saveur qui me rappelle les oignons verts, saveur que l'on retrouve souvent dans les vins de Stéphane Tissot.
Laissez respirer longuement et ne pas servir trop froid avec huîtres, crevettes, pâtes, saucissons, fromages...
Ou mettre en cave pour 10 ans.
Alc. 13,5 %.
Disponible dans 83 succursales.
Ce vin fait du cépage savagnin dégage de bonnes flaveurs de vin jaune. C'est très exubérant sur de belles saveurs de noix. D'une belle acidité.
Un vin qui sera encore plus intéressant après quelques autres années de cave.
Alc. 14 %.
Disponible en ligne et dans 35 succursales.