Avez-vous déjà remarqué que le premier verre versé d’une bouteille qu’on vient d’ouvrir ne sent pas comme le deuxième. Il est souvent aussi moins froid!
Étonnant. C’est peu être dû à fait au il est plus près de l’air, de l’espace vide, du sulfite, du bouchon, ou qu’il est dans un espace plus petit, le goulot. Étrange!
Je vais donc décrire ici le deuxième verre, celui que j’ai versé à ma conjointe. Car vous savez sûrement qu’un homme poli se verse le premier verre, celui qui peut contenir des poussières de liège.
Donc, un moulin-à-vent assez aromatique, petits fruits. De très beaux tanins, bien présents tout en étant assez fins. De petits tanins sur un fruité souple, léger et presque soyeux. Une note épicée ajoute de la complexité de ce vin.
Une finale sur les petits fruits des champs.
Certain vont le préférer température pièce ou légèrement frais à 18 C. Moi je le préfère à 14-15, cela accentue le fruité et la vivacité donnée pas l’acidité.
Un beau vin fermenté avec levures présentes sur la peau des raisins.
Sur la contre-étiquette, on lit qu’il contient très peu de sulfite, et qu’il faut donc le conserver au frais (est-ce que la SAQ le conserve au frais?) et le consommer rapidement après débouchage. Stop! On nous stresse.
Aérez et servez avec des plats de viande aux fines herbes et champignon, aux mijotés…
Et en mettre quelques bouteilles en cave quelques années.
Disponible en ligne et dans 99 succursales.
Il y a 19 moulin-à-vent à la SAQ, de 18 à 50 $. Le moulin-à-vent a la réputation d’être le plus costaud des crus du Beaujolais. On le dit aussi de garde.