Aller au contenu

Protégez-vous… des vins d’épicerie

Le magazine de protection du consommateur Protégez-vous a évalué 13 vins d’épicerie de plus de 17 $.

Sous le titre «Vins d’épicerie: découvertes étonnantes», le magazine écrit que «les résultats montrent bien que les vins d’épicerie haut de gamme ne vous décevront pas. Nos experts n’y ont repéré aucun défaut flagrant. Le rapport qualité-prix n’est toutefois pas vraiment au rendez-vous: à la SAQ, vous en trouverez d’aussi bons – voir mieux – pour quelques dollars de moins, selon notre expert-conseil Marc Chapleau.»

Les quatre dégustateurs ne savaient pas que c’était des vins de dépanneur, donc des vins importés en vrac et embouteillés ici. Des vins dont le prix va de 17 $ à 115$.

Aucun vin n’obtient une note supérieure à 85 %. La note de passage pour les très bons vins est de 90 % dans ce système de notation popularisé par Robert Parker.

La meilleure note, soit 85 %  est allé au Figs 2008, 36 $ chez Costco et IGA, un assemblage bordelais de Californie noté «frais, bonne acidité, amer».

Le vin le plus cher, le Julia Wine no 75, 115 $ chez Costco, obtient 84 % «bien typé, astringent».

La même note pour les Hautes Terres no 82 (IGA) 19,50 $. «Bon fruit, acidité marquée et finale asséchante»; et pour L’excentris, 19,50 $ chez des dépanneurs. «Equilibré, sans vice ni vertu».

En blanc, la meilleure note a été de 83 % pour le Morgan Hill 18,40 $ chez les dépanneurs. Un sauvignon de Nouvelle-Zélande jugé «bien typé, impression sucrée».

Les organisateurs ont placé un intrus dans la dégustation: le Château Couspaude 2010 (85 $) St-Émilion qui a obtenu la note de 87.

Les notes ne sont pas élevées: de 70 à 87. C’est souvent le cas dans les jurys formés de dégustateurs québécois francophones qui sont plus sévères (ou moins généreux) que les dégustateurs américains et canadiens-anglais. (Je parlerai de ce phénomène demain.) Le Couspaude est noté 92 par Parker et 92-93 par Suckling. (www.mondovino.com)

Protégez-vous donne trois conseils pour l’achat de vin en épicerie.

«Pour éviter que le vin soit altéré et ne manque pas de fraîcheur:

  • approvisionnez-vous dans des commerces, épiceries et dépanneurs, qui ont un bon roulement de produits;
  • ne choisissez pas les bouteilles poussiéreuses ou exposées à la lumière du jour;
  • vérifiez si le millésime est indiqué sur la bouteille et choisissez les vins les plus jeunes; les vins d’épicerie ne gagnent pas à vieillir, il vaut mieux les boire dès leur commercialisation.»

Vous trouverez tous les résultats de cette dégustation dans le magazine de l’édition d’octobre et sur le site internet www.protegez-vous.ca/vins-epicerie