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La baisse de production de vin et le prix du vin

La production mondiale de vin a diminué en 2017. Elle a diminué de 8,7 % selon les chiffres de l’Organisation de la vigne et du vin (OIV). La grande presse conclut très vite et s’empresse de nous dire que le prix des vins va augmenter.

Ce n’est pas automatique et de n’est pas aussi simple que cela.

Le raisin est transformé en vin, mais ce vin n’est pas vendu entièrement l’année suivant la récolte. L’écoulement du vin d’un millésime est échelonné sur plusieurs années.

L’année suivant la récolte est écoulé le vin blanc de consommation rapide, le vin blanc d’entrée de gamme.

Deux années après la récolte, c’est le vin rouge d’entrée de gamme qui est vendu ainsi que du blanc de milieu de gamme.

La troisième année, on commence à vendre le vin rouge de milieu de gamme et le vin blanc de haut de gamme.

Puis, la quatrième année, c’est le vin rouge de haut de gamme qui est écoulé.

Donc, comme on le voit, la récolte d’une année n’est pas écoulée dans une même année, mais est répartie sur quatre années en général.

Ainsi, la perte ou le gain des vignerons peut s’échelonner sur plusieurs années. Les vignerons ont des réserves qu’ils mettent en marché sur quelques années.

C’est le même phénomène lors d’une hausse de production: le prix du vin ne chute pas l’année suivante. En 2004 et en 2013, la hausse de production a été de 12 %; est-ce qu’il y a eu une forte diminution de prix? Non.

La production de vin s’établit à 250 millions d’hectolitres en 2017, la consommation a été de 243 millions d’hectolitres. On produit donc encore plus de vin que l’on n’en consomme.

En 2005 et en 2014, il y a eu aussi de fortes diminutions de productions de vin sans que l’on constate de fortes augmentations de prix.

De plus, la consommation de vin stagne dans le monde depuis 2008.

Il y a baisse production dans certains pays, mais hausse dans d’autres. La hausse atteint même 25 % en Argentine; 10 % au Portugal; 5 % en Australie; 31 % en Roumanie; 23 % en Autriche et 20 % en Moldavie.

Après analyse, on voit bien qu’il ne faut pas paniquer et faire peur au monde, ni écouter les sirènes du commerce. À ce sujet, je vous invite aussi à lire notre texte d’octobre dernier intitulé La baisse de production de raisins va-t-elle entrainer une hausse du prix du vin?