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Monopole et prix de l’alcool

Est-ce que les monopoles de l’alcool tendent à réduire les couts
ou tout au contraire tendent-ils à gonfler les prix ?

Est-ce que les monopoles obtiennent de meilleurs prix pour l’alcool?
Certains affirment que oui, puisqu’ils ont un plus grand pouvoir d’achat.
Mais encore faut-il l’utiliser pour cela. Et est-ce qu’un monopole de l’alcool est incité à utiliser son fort pouvoir d’achat s’il n’a pas de concurrence.

Les monopoles et leurs partisans affirment que les prix vont augmenter si on libère le commerce de l’alcool. Le Conseil canadien du commerce de détail a mené une étude sur le sujet. Il s’est concentré sur le cas du monopole de la bière en Ontario: le Beer Store.

C’est un monopole qui appartient à trois compagnies étrangères de bière: Molson-Coors des États-Unis; InBev (Labatt) de Belgique et Sapporo Brewery (Sleeman) du Japon.

L’étude démontre que le prix de la bière avant taxes est de 8,3 % plus élevé dans le monopole de la bière de l’Ontario qu’au Québec où le commerce de la bière est du domaine privé. (Prix moyen pour des caisses de 24 bières de 4 marques populaires.)

Et c’est encore pire après taxes, où c’est 18,9 % plus cher en Ontario.

En conclusion, le Conseil canadien du commerce de détail se demande si le monopole tend à réduire les couts ou au contraire tend à gonfler les prix?  La réponse de l’étude : en Ontario, le monopole gonfle les prix de la bière de plus de 8 %.

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Alcohol in Ontario: Choice & Convenience means Jobs & Growth, Retail Council of Canada/Conseil canadien du commerce de détail. (PDF 16 pages)