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La France ne veut pas perdre sa place sur le marché du vin au Québec

Un sondage Crop-Sopexa
Est-ce encore un sondage électoral? Mais si! Pour quel vin allez-vous voter?
Non, sans blague?

La société Sopexa a commandé une étude à la firme Crop afin de mieux comprendre le marché du vin au Canada.

Le leadership des vins de France sur le marché canadien est menacé par la concurrence. Alors, nos cousins de France veulent agir.

On dit dans cette étude que «les 25-34 ans sont ceux qui montrent le plus grand intérêt à l’égard du vin.»

Les sources d’information privilégiées sur le vin sont au Québec :

  • Les amis 58 %
  • Chroniques sur le vin à la télévision 40 %
      (À ma connaissance, sauf les reprises, il n’en reste qu’une : celle de Philippe Lapeyrie à TVA.)
  • Naviguer sur Internet 22 %
      Les Ontariens sont 31 % à utiliser Internet pour s’informer sur le vin et 16 % à la télévision.
  • Livres et guides 18 %
  • Chroniques à la radio 15 %
  • Prochures et publicités 27 %

Les activités promotionnelles

Les dégustations en succursales suscitent beaucoup d’intérêt (58 %) juste après les coups de coeur des journalistes (59 %).

Plus de 35 % des répondants disent consommer plus de vin qu’il y a trois ans.

Appréciation du vin

Selon cette étude, les Québécois préfèrent les vins français, italiens, australiens et espagnols; dans cet ordre. Pour les Ontariens, ce sont les vins canadiens, australiens, français et italiens.

Selon les Québécois, les vins de France sont de qualité supérieure, variés et dispendieux. Ceux d’Australie représentent le meilleur rapport qualité-prix.

«Le marché du Québec est attaché aux vins français. Perception de proximité et de démocratisation. Le Québec est relativement critique face à ce qu’il perçoit comme une industrialisation et un manque de renouvellement des vins français.»

Curieux et un peu perdu

L’étude divise ensuite les consommateurs en plusieurs segments dont un à fort potentiel, celui qualifié de Novice avide de découvertes, 25 % des buveurs Québécois : «Positif, curieux, mains un peu perdu, consommation en croissance.» Le Connaisseur explorateur (10 %) rechercheraient surtout les vins artisanaux, pendant que L’économe hypercritique (14 %) serait un «partisan du vin australien».

Perceptions

Les conclusions de l’étude : «faire un pont entre tradition et modernité dans la catégorie Vins de France (…) Un potentiel de développement pour les vins de spécialités (production artisanale) et mettre en valeur des vins accessibles (prix-qualité-goût) pour contrer la perception de prix élevé.