Aller au contenu

L’arrogant Mas

Notre ami Mathieu Turbide nous apprend sur son blogue Les méchants raisins que les Arrogant Frog ne seront plus vendus au Québec!

«On ne peut pas expliquer qu’on fait un million de cols (de bouteilles) en Australie, quasiment la même chose en Hollande, et que ça ne marche pas au Québec… C’est pas possible», dit le fabricant de ces vins M. Jean-Claude Mas.

La pente est difficile à monter!

Je me suis étouffé deux ou trois fois à la lecture de ce texte!

Et ça continue, M. Mas dit qu’il n’est pas question de modifier son vin pour qu’il soit au goût du Québec. Comme si ce n’était pas déjà un vin modifié au goût du Nouveau Monde!

M. Mas dit ne pas comprendre que son vin ne plaise pas aux consommateurs du Québec. En fait M. Mas ne comprend pas le Québec, tout court.

Bien sûr au Québec, une bonne partie des consommateurs aiment le vin du Nouveau Monde, peu acide, fruité sucré, souple et généreux, mais ils l’achètent au Nouveau Monde. C’est peut-être le côté imitation NM que les Québécois n’ont pas aimé.

Lorsque le Québécois achète du vin français, il s’attend à un certain style. Il n’aime pas les imitations. Alors pourquoi achèterions-nous un vin français qui tente d’imiter un vin américain ou australien en se donnant un nom anglais visiblement destiné au marché américain?

Il y a tellement de vin du Nouveau Monde sur notre marché, pourquoi des Français essayeraient, de nous inonder d’hectolitres d’imitation de style qui n’est pas le leur? Il y a beaucoup de ces vins Coca-Cola. Le marché en est saturé.

Monsieur Mas, si nous voulons du vin du Nouveau Monde, nous savons où le trouver. Vendez votre vin du Languedoc Nouveau Monde en Australie ou en Hollande, sinon vendez-le en vrac à la Chine qui nous le refilera au Costco sous l’étiquette No 101.

M. Mas présente au Québec d’autres vins dont les Vignes de Nicole et le Clos des Mûres.
Les Domaines Paul Mas c’est 320 hectares en propriété et 800 hectares sous contrat.

 Supplément: Jean-Claude Mas explique son vin dans cette vidéo Le Luxe rural (7 min 35); et interrogé par Jacques Orhon (vidéo 6 min 12)