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On ne ménage pas le sucre

On s’étonne ces jours-ci dans le monde du vin au Québec de la forte popularité d’un vin rouge sucré américain qui est le vin le plus vendu au Québec avec 1,2 million de bouteilles. 

Pourtant, il n’y a rien là d’exceptionnel!
Est-ce qu’on s’inquiète que les bières les plus vendues soient les bières industrielles au goût sucrée; que les restaurants les plus fréquentés soient les fast-food?
Après tout, il y a une différence entre amateur de bière et buveur de bière.

Les vins doucereux et pelucheux répondent à un besoin.

Ils ne semblent pas avoir de tanins, ni d’acidité, ni d’amertume: trois composés pourtant essentiels du vin. Malgré tout, ce sont des vins tout de même.

Ils sont très fruités, très confiturés, très sucrés. Ils répondent au besoin du goût de bébé. C’est comme le Ketchup américain, on aime ça parce que c’est bourré de sucre. C’est comme la bière américaine et canadienne dite «Dry», dans laquelle on a éliminé l’amertume pour plaire à ceux qui n’aiment pas le goût de la bière, mais veulent tout de même boire de la bière!

Comment fabrique-t-on ces vins pelucheux? On ajoute tout simplement du sucre sous forme de concentrés de raisin. C’est une sorte de pâte, de confiture de raisin qu’on mélange au vin. Puis, l’on complète avec de la gomme arabique pour arrondir le tout. (Voir recette)

Ces shiraz, merlot, zinfandel, fuzion, liano, ménages rondelets, ce sont des boissons qu’on aime boire en dehors des repas, comme les cordiaux d’autrefois. Certains les boivent aussi pendant le repas comme un coca, un chocolat au lait.

Il n’y a rien de nouveau là. J’ai commencé à boire du vin, à Noël, à l’âge de 12 ou 13 ans en goûtant le vin que mon père servait, du Emu 999, on appelait cela du «sherry australien»: un vin sucré alcooleux.

Aujourd’hui, les producteurs ont amélioré leurs recettes pour satisfaire ceux qui quittent le Pepsi pour découvrir le vin. Plusieurs d’entre eux se lasseront de ces vins douceâtres pour un jour explorer le monde du vin de qualité. 

Si vous aimez ce genre de vin, mais un peu moins sucrés, essayer le Merlot Raymond 2008, le Cover Drive2008 et le Don Pascual Shiraz Tannat 2011

Lire aussi: 
 Un vin californien au sommet, Journal de Montréal 
 Mais qu’est-ce que vous trouvez à ce vin? Blogue vin du Journal de Montréal