Le désherbage chimique est encore très répandu dans les vignobles de France.
Les zones les plus chimiques sont la Champagne, le Beaujolais, la Provence et la Loire (rouge, jaune et vert).
Bordeaux, l’Alsace et le Rhône sont les vignobles ou les superficies proportionnelles sans désherbants chimiques sont les plus grandes (vert foncée).
«L’enquête a mis en évidence une disparité régionale importante» dans les surfaces concernées par le désherbage chimique.
Le facteur économique serait le frein principal au développement des alternatives sans herbicides chimiques. «Les techniques alternatives au désherbage chimique nécessitent des temps de travaux supplémentaires». Il y a aussi crainte d’une perte de rendement due à la concurrence entre l’herbe et la vigne.
Le travail du sol sans désherbant chimiques coûterait 440 €/ha. «Dans un contexte de crise viticole qui perdure, les surcoûts et la baisse de productivité (temps de travail accru, rendement diminué) sont les principaux freins au développement des alternatives au désherbage chimique.»
Pour en savoir plus, lire le document Réduire l’impact environnemental des herbicides en viticulture de l’Institut français de la vigne et du vin.