J’avais l’intention d’écrire un petit billet de réponse à ce texte du Figaro intitulé Champagne au Canada : un parfum de prohibition (que j’ai cité dans un article précédent Les Québécois: ces descendants de chasseurs de castors qui ignorent le champagne.
J’aurais dit que nous ne sommes pas snobs; que nous ne sommes pas tous buveurs d’étiquettes, que nous ne sommes pas nonos de payer 65 $ pour des mousseux souvent trop acerbes; qu’il est faut de dire qu’il n’y a pas de connaisseurs à la SAQ, il y a là de grands spécialistes; que les gens des agences ne sont pas des fonctionnaires, mais des passionnés qui triment dur dans un marché monopolistique; que notre niveau de vie n’est pas inférieur de 20 %, mais de 2 %; que nous aussi nos raisins sont trop acides pour faire du vin alors on devrait faire du champagne comme en Champagne; il s’appellerait le Castor/beaver champagne du Québec et il serait d’Appellation d’origine impertinente incontrôlée; et qu’en attendant, je bois du a’Dorah du domaine Mastronardi.
J’aurai aussi dit que tout n’est pas faux dans l’article de M. Ludovic Hirtzmann. Il a soulevé des faits qui nous font réfléchir.
Je préfère plutôt vous diriger vers un connaisseur du marché québécois de mousseux, Guénaël Revel, qui lui répond bien à cet article du Figaro dans son blogue Monsieur Bulles.com.