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Beaujolais nouveau : la fin

Pendant que certains vins se vendent très bien et surtout très vite, d’autres peinent à trouver preneur. Ce sera le cas du beaujolais nouveau.

On se souvient de la campagne désastreuse de l’an dernier. La SAQ n’en avait acheté que 7000 caisses, la moitié moins que l’année précédente.

Eh bien! Cette année, ce ne sera que 4000 caisses. Une moyenne de seulement 10 caisses par succursale.

Un communiqué du Service d’assistances aux relations d’affaires de la SAQ nous dit que «depuis plusieurs années, la SAQ constate un désintérêt de la clientèle québécoise pour ce type de vin, tendance qui s’est également confirmée dans le marché mondial. De ce fait, la SAQ diminuera considérablement les quantités offertes. Cette année, un maximum de 4 000 caisses sera commercialisé.»

Quelle chute! En 2000, la SAQ avait commandé 48 000 caisses. En 1999, 67 % des 40 000 caisses avaient même été écoulées le premier jour de la mise en vente!

Au niveau mondial, la dernière campagne a été marquée par une chute des ventes de 15 %. «Le phénomène primeur dure depuis 30 ans, mais aujourd’hui, il s’est usé» (Vitisphère). La mode est passée. Le petit fruit acidulé n’a plus la faveur du public qui cherche maintenant des vins plus consistants.

Donc, quel est l’avenir du vin nouveau ? Remplir des piscines au Japon comme nous le montre cette photo de l’agence Reuters, publiée sur France Info?

D’ailleurs, la récolte 2008 ne s’annonce pas terrible selon l’Agence France Presse. Après un été marqué par des orages de grêles «on croise les doigts et on regarde le ciel», dit Dominique Capart, président d’interBeaujolais. Une autre dépêche nous apprend que le département du Rhône s’apprête à accorder de «nouvelles aides aux viticulteurs du Beaujolais».

Une note en terminant : il ne faut pas confondre beaujolais nouveau (vendu après quelques semaines de cuve) et les crus du beaujolais. Ces Brouilly, Moulin-à-Vent, Morgon et autres sont souvent de grande qualité.

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