Quel plaisir de pouvoir goûter ce vin encore en barrique. Il ne sera mis en bouteilles qu’au printemps ou à l’été prochain.
Première surprise, le vin semble déjà prêt à boire. Bien sûr au premier abord il est plutôt fermé, mais aussitôt qu’on brasse le verre, les arômes de mûres et de cuir se dégagent. C’est un nez profond, on sent la qualité.
En attaque, on a de très beaux tanins, pas durs du tout, ce qui m’a étonné pour un jeune pauillac. Puis, en fin de bouche, on est charmé par de belles saveurs sur le fruit. Rien n’accroche, tout est en équilibre.
Je m’étais attendu à boire un vin opulent. Il est plutôt souple, presque gracieux. J’étais étonné de constater que le vin était déjà prêt à boire.
Quelques autres personnes, qui ont dégusté le vin en même temps que moi au château, ont semblé un peu déçues.
Il se vendait 875 $ lors de l’opération du Courrier vinicole de la SAQ. Le 2004 était 265 $. 2003 [475 $], 2002 [225 $], 2001 [275$],
Cépages: 85 % cabernet sauvignon, 14 % merlot, 1 % cabernet franc. 84 hectares à Pauillac. 250 000 bouteilles. La devise du château : Premier je suis, second je fus, Mouton ne change.
Un vin soyeux et très long.
Site du producteur: Baron Philippe de Rothschild