On sait que l’étiquette a une grande influence sur la perception des qualités d’un vin, mais qu’en est-il du prix?
Eh bien, il semble que plus l’on croit qu’un vin est cher, plus il nous procure du plaisir!
C’est du moins ce qu’affirme un chercheur du Californian Institute of Technology.
Antonio Rangel a faire boire cinq différents vins de cépage cabernet sauvignon à 21 jeunes volontaires (de 21 à 30 ans, 11 hommes). Les vins étaient servis à l’aveugle. Seul le prix était connu dans certains cas. Les prix n’étaient toutefois pas toujours les bons. Un vin de 90 $ était indiqué à 10 $ et un autre de 5 $ affichait 45 $. L’expérience a été répétée 15 fois.
Le chercheur demandait l’avis des volontaires en plus de passer leurs cerveaux au scanneur afin de vérifier l’activité cérébrale du cortex orbitofrontal, une zone censée refléter les plaisirs de la dégustation, des odeurs et de la musique.
L’étude a démontré que plus le prix semblait élevé, plus les témoins éprouvaient du plaisir.
De plus, d’une manière constante, les dégustateurs donnaient de meilleures notes aux vins qu’ils croyaient les plus chers.
Ça doit être la même chose pour ceux qui paient très cher des bourses, bijoux, montres, autos…
Il reste à espérer que les résultats de cette étude ne donneront pas de mauvaises idées à certains viniculteurs, vendeurs et restaurateurs qui voudront à tout prix nous procurer plus de plaisir!
Une suggestion: afficher 100 $ sur une bouteille et la vendre 10 $… pour décupler le plaisir!
Modifié le 24 janvier 2008.
Marketing Actions Can Modulate Neural Representations of Experienced Utility, Hilke Plassmann, John O’Doherty, Baba Shiv, Antonio Rangel. Division of the Humanities and Social Sciences, California Institute of Technology. Document PDF