«There’s no romance in buying expensive wines that are flawed.»
Il n’y a rien de romantique dans l’achat de vins chers défectueux.
James Laube
Sur les 18 000 vins dégustés par l’équipe du Wine Spectator l’an dernier, 4 % ont été rejetés parce que contaminés par des bactéries TCA qui donnent le goût de bouchon.
C’est moins que les années précédentes, mais cette diminution serait due au fait que les producteurs utilisent maintenant plus souvent la capsule à vis.
En effet, 13 % de ces 18 000 vins étaient bouchés par une capsule à vis. La proportion de capsules était de 5 % en 2005.
C’est ce que nous dit James Laube, chroniqueur sénior de la revue Wine Spectator dans son article intitulé «Time to dump corks».
Il ajoute qu’en plus de ces vins bouchonnés et imbuvables, il y a d’autres vins plus légèrement contaminés par ces TCA et qui les laissent sans saveur et monotones, et ce sans raison apparente.
Donc, le taux de contamination au TCA serait supérieur à 4 %.
«Le principal obstacle à une utilisation plus répandue de la capsule est l’image né de l’époque où elle était utilisée uniquement pour les vins les moins chers», dit M. Laube.
Il ajoute: «aujourd’hui, ce sont les vignerons utilisant la capsule qui ont vraiment à coeur les intérêts des consommateurs. Ils savent que c’est ce qu’il y a dans la bouteille qui compte, et non pas ce qui est utilisé pour la sceller.»
M. Laube rapporte que la capsule à vis couvre 91 % des bouteilles en Nouvelle-Zélande; 70 % en Australie; 25 % en Oregon; 15 % en Argentine, 12 % dans l’État de Washington et 8 % en Californie.
Cependant, c’est seulement 7 % en Espage, 3 % en France et 2 % en Italie.
M. Laube conclut son article en écrivant: «Pour les viticulteurs, il est plus que temps de passer à autre chose et d’abandonner le bouchon de liège. Pour un grand nombre sinon la plupart, ce sera la plus grande chose qu’ils peuvent faire pour améliorer la qualité du vin.»
Time to dump corks, James Laube, Wine Spectator, édition du 30 avril 2013, p. 27
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