Un documentaire sur le Québécois Pascal Marchand viticulteur en Bourgogne.
C’est 1 heure 19 minutes passées dans les vignes de Bourgogne.
M. Marchand et d’autres interviewés y parlent de temps en temps en anglais (avec sous-titres) et d’autres moments en français. Ça passe d’une langue à l’autre sans raison apparente.
Pourquoi? I don’t know.
On y a apprend que le métier d’investisseur dans le vignoble de Bourgogne est stressant surtout à cause des conditions climatiques, particulièrement défavorables en 2016. Pascal Marchand est partenaire de la firme Marchand-Tawse d’un investisseur immobilier et propriétaire d’un vignoble (Tawse) en Ontario, Morey Tawse. Ils font une centaine d’étiquettes en Bourgogne.
Les images sont belles. Le personnage principal y devient sympathique. On y apprend un peu sur la vigne, le bio, la biodynamie, la viticulture et la vinification. Toutefois, par moment ça ressemble à un long documentaire publicitaire sur la firme Marchand-Tawse.
De plus, ces passages continuels du français à l’anglais deviennent lassants. Pourquoi? Why?
À cette question, le président de la maison de distribution K-Films Amérique, Monsieur Louis Dussault, nous répond que «la raison est simple, c’est DOC CHANNEL de Toronto qui a fourni la majorité des fonds pour produire ce film. La SODEC et TELEFILM sont passés à côté».
Documentary Channel appartient à CBC-Radio-Canada et à l’Office national du film. Selon Wikipédia, la chaine qui diffuse en anglais est disponible via les principaux câblodistributeurs du Canada.
Le film a été réalisé par David Eng et produit par Cat Bird Productions.
Il y a quatre vins de ce producteur à la SAQ de 24 $ à 110 $, aucun n’est indiqué bio!
La bande-annonce de Grand Cru.
Le documentaire Grand Cru est présenté au cours des prochains jours aux cinémas Beaubien de Monréal et Le Clape de Québec.