Il y a quelques années, lorsqu’on buvait un vin qui ne sentait et ne goûtait rien, on disait «ah, ça fait penser à un soave.»
Un de mes amis a même gagné un concours national de dégustation en faisant ce raisonnement. Il goûtait à l’aveugle un vin et devait dire qu’elle était l’appellation. Vu que le vin incolore ne goûtait strictement rien, il dit que ce devait être un soave et il devient le champion canadien de dégustation celle année-là.
Les temps ont bien changé. En dix ans, des producteurs de la Vénétie ont appris ou décidé de faire de belles choses avec le cépage garganega.
Ce vin-ci en est un bel exemple. Il est d’un blanc doré très brillant. Il s’ouvre lentement sur des arômes de cire et de jus de pomme. L’attaque est franche, l’acidité est vive. Il y a là de la matière et du mordant. C’est riche et long.
Accords avec les volailles et pâtes servis avec des sauces relevées.
Des vignes de 40 ans plantées en pergola. Récolte tard en octobre.
Pio et Gaetano Tamellini vendaient leur vendange à la coopérative jusqu’à ce qu’il rencontre l’oenologue Paolo Caciorgna qui les aida à vinifier leur propre vin à partir de 1998.
Une production de 1000 caisses, dont 100 au Québec présentement.
Pour en savoir plus sur le cépage garganega…
