Saveur dominante végétale peu agréable.
Une déception. Les 2002, 1999 et 1997 étaient très bons.
L’étiquette est plus belle, mais le vin goûte les feuilles vertes mouillées.
En février dernier, j’étais à Mendoza. Un soir, je suis allé dans un salon des vins dans le cadre du Master of Foof and Wine South America, au très chic hôtel Hyatt. Il y avait là une vingtaine de stands de producteurs argentins. Au kiosque de Norton, après avoir goûté les produits de base, je demande à déguster le Privada. Le représentant refuse me disant qu’il ouvrira la bouteille plus tard en soirée. J’ai alors pris cela comme une forme de snobisme. Il me signifiait que je ne méritais pas de boire son grand vin. Pourtant, les autres producteurs de maisons plus réputés, dont O’Fournier et Enzo Bianchi, faisait déguster toute leur gamme. Maintenant, je me dis que le représentant de Norton jugeait peut-être que le grand vin n’était vraiment pas digne de la maison.