Lors d’une dégustation à l’aveugle de plusieurs vins de Toscane, celui-ci, de loin le plus cher, n’a pourtant pas été le préféré. Il faut dire que le nez est plutôt fermé, plutôt discret. Ce qui est un grave handicap pour ceux qui apprécient surtout les vins à leurs arômes. On détecte tout de même à l’aération des notes de paille, de foin.
Par contre, la texture du vin est plus expressive. L’attaque est coulante, puis les tanins emplissent progressivement la bouche. La texture est intéressante. C’est suave, d’une belle finesse et c’est surtout très long.
Ce n’est pas un gros vin, ni un grand vin. Mais un vin cher relativement bon.
Malgré sa teinte orangée, typique de certains brunellos dit classique, il se pourrait bien que ce vin soit encore trop jeune et qu’il aura plus à offrir dans trois à cinq ans.
Le producteur n’utilise pas de levures achetées, ni de barriques neuves. Il fait son vin dans de vieilles foudres de Slavonie. Certaines datent de plus de cent ans.
100 % sangiovese, 24 hectares de vigne.
À lire Un goût d’éternité, Patricia Briel, Le Temps.