Admettons que les 1986 nous ont souvent déçus. Ici, c’est selon. Si l’on s’attend à un grand Bordeaux : déception. S’il est bu à l’aveugle : très beau…Barolo! Le cuir, l’anis, le thym, les fleurs séchées et en bouche les tanins un peu astringents, tout y est. À ce moment-ci, l’oxydation lui a donné des qualités mais il est peut-être au bord du précipice. Il faut probablement le boire maintenant. Ma cote se fonde uniquement sur le plaisir sans tenir compte du manque de typicité. Cave à 13° C.
Cos d’Estournel 1986
- par Benoit Lavoie