Doit-on adapter ses vins au gout du consommateur?
Voici un sujet intéressant présenté à Vinisud.
Le magazine internet Vitisphère résume des exposés sur le sujet faits par grands spécialistes du vin. En voici quelques extraits.
«Avec des produits qui sont uniques et authentiques, on peut se permettre de ne pas plaire au plus grand nombre» «teurs, il faut suivre les modes avec un pôle recherche et développement marketing. La niche des produits trends peut-être éphémère, mais reste souvent fructueuse.» Gérard Bertrand
En Californie «Nous avons à présent des producteurs qui vendangent en trois temps. Une première fois en sous-maturité pour obtenir une sorte de verjus qui leur permettra d’acidifier leurs moûts. La deuxième à maturité pour le volume, la fluidité, le coeur du vin. Et une troisième fois en poussant la maturité pour avoir une trace de ces arômes sur-mûris que les consommateurs aiment toujours, mais à plus petite dose.» Andrew Bell
Au sujet des Chinois: «Mais contrairement aux idées reçues, ils apprécient peu les tannins dans les vins. Ce qui étonne ceux qui pensent que notre culture du thé nous habitue à des tannins marqués. De même ils goûtent peu une acidité trop marquée.» Lu Yang
«Le consommateur qui s’y connaît peu a tendance à se laisser tenter par la facilité. » Gérard Basset
«On s’aperçoit rapidement que si tout le monde utilise les mêmes termes (fruité, minéral…), nul ne s’accorde sur leurs sens et implications. » Patrick Ducournau
Vous retrouverez le texte complet — d’une lecture très intéressante — sur le site de Vitisphère Du besoin, ou non, d’adapter ses vins au goût des consommateurs