La consommation de vin continue de diminuer au Canada. Elle était de 4,9 millions d’hectolitres en 2018 et est maintenant estimée à 4,2 millions d’hectolitres en 2022. C’est 91 millions de bouteilles de moins.
C’est une tendance mondiale, surtout depuis 2007, et ça s’est accéléré en 2018, selon les chiffres publiés hier par l’Organisation de la vigne et du vin (OIV).
La consommation mondiale de vin pour 2022 est estimée à 232 millions d’hectolitres; soit 2 millions d’hectolites de moins que l’année précédente. C’était 250 millions d’hectolites en 2007.
Il y a toutefois des exceptions où la consommation a augmenté; soit au Portugal, en Russie et en Afrique du Sud.
La production mondiale de vin est plus élevée que la consommation; soit 258 millions d’hectolitres.
La surface totale de vigne dans le monde continue sa décroissance, passant d’un peu plus de 7,7 milliards d’hectares en 2000 à 7,3 milliards d’hectares l’an dernier.
Exportations mondiales de vin en 2022
«Les exportations de vin en 2022 ont été durement touchées par une forte inflation et
OIV, avril 2023
des perturbations de la chaine d’approvisionnement mondiale qui ont entrainé un ralentissement important de fret maritime. Cette combinaison d’évènements a entrainé une baisse globale du volume de vin exporté à un prix moyen bien supérieur (+15% par rapport à 2021), avec une valeur mondiale des exportations de vin estimée à 37,6 milliards d’euros, le chiffre le plus élevé jamais enregistré.»
Le Canada est le cinquième importateur mondial de vin en volume. L’an denier, ses importations de vin ont légèrement baissé en volume (-0,3 %), mais ont fortement augmenté en valeur, soit une augmentation de 14 % en dollars.
La diminution en volume a surtout été constatée dans l’importation de vin en vrac. Une baisse de -6 %. Par contre, le Canada a importé plus de vins mousseux: + 11 %.
Le prix mondial du vin exporté continue d’augmenter. Il était de 2,30 euros le litre en 2000, il est de 3,50 euros le litre en 2022.