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Le cépage bonarda

Le mot regroupe plusieurs cépages différents.

Il y a plusieurs types de bonarda en Italie et un en Argentine.

Le bonarda argentin est en fait le cépage corbeau, appelé aussi douce noire et charbonneau, cultivé en Savoie. C’est ce qu’a découvert l’ampélographe français Paul Truel, lors d’un voyage à Mendoza, en 1970.

Il aurait été apporté en Argentine par des Italiens du nord, qui l’appelait bornarda-barbera.

Le dolcetto nero serait le même cépage.

De l’Argentine ce cépage aurait été aussi apporté en Californie, où on l’appelle charbonno.

Selon Oz Clark, le bonarda du Piémont «est censé être un hybride issu de gattinara et de ghemme d’une part, de nebbiolo et de croatina d’autre part.»

Il ajoute qu’en Lombardie et en Émilie-Romagne, ce bonarda est nommé uva rara.

Toujours selon M. Clark, dans d’autres régions, ce qu’on nomme bonarda, bonarda di gattinara, bonarda di cavaglia, bonarda grossa et bonarda picola, bonarda pignola seraient des sous-variétés de croatina. Puis, la bonarda novarese serait un clone.

«Dans l’Oltrepo Pavese, dans les Colli Piacentini et dans le Roero cette variété est parfois appelée Bonarda. Cela crée d’énormes confusions chez tous ceux qui aiment le vin italien, à partir du moment où la Bonarda est une variété bien distincte.» (Encyclopédie du vin italien.)

C’est donc un nom bien populaire qui regroupe plusieurs cépages.

En Espagnol, on dit un peu plus souvent la bonarda que el bornarda; en italien on dit presque toujours la bonarda; en français on l’écrit le plus souvent au masculin.

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