Les prix des grands crus de bordeaux ont fait un bon formidable il y a quelques mois lors de la mise en vente des primeurs 2005. Ils ont atteint des sommets.
C’est bien beau pour les producteurs et ceux qui vendent du vin. Par contre, c’est bien moins plaisant pour le consommateur.
Toutefois, on peut trouver une certaine consolation dans la dernière vente de grands vins de prestige de la SAQ.
Les prix de plus de 70 grands vins ont diminué, de 30 % dans certains cas. Tel le pomerol Le Pin 2000 qui passe de 3400 $ à 2600 $.
Est-ce une aubaine à 2600 $. Si vous vendez une de vos autos, vous pouvez presque vous en acheter une caisse!
Si certains 2000 baissent, est-ce qu’il en sera de même pour les 2005 qui atteignent des prix astronomiques? Plusieurs grands crus 2005 , Margaux, Mouton, Latour coûtent près de 1000 $, si on les achète en primeur.
On peut se demander où cela va nous mener. Dans un article du magazine Actualité du 1er septembre intitulé « Bordeaux en folie », Michel Phaneuf écrit que certains producteurs ont augmenté leur prix de 342 %. «Après s’être fait demander s’il cessera un jour d’augmenter le prix de son vin, un propriétaire de grand cru a répondu: ‘Quand vous cesserez de vouloir payer!’».