Le vin ontarien: du vin trop cher, non compétitif, fait de cépages inadaptés au climat, sous des étiquettes ennuyeuses, dans des appellations non signifiantes et contenant 73 % de raisin étranger!
Comment vendre le vin ontarien aux Ontariens et aux étrangers?
Tony Aspler, chroniqueur vin en Ontario, dresse un constat lucide sur l’industrie ontarienne du vin et fait des recommandations aux producteurs de la province.
Dans son texte (discours fait à l’évènement Insight) M. Aspler fait remarquer que l’Ontario produit de bons vins avec du riesling, du chardonnay et du pinot noir; mais demande pourquoi vouloir produire d’impossible cabernet sauvignon, sauvignon, merlot et syrah.
Il propose aussi de faire plus de mousseux avec «nos cépages acides» et de rosés, couleur à la mode, dont les ventes augmentent de plus de 10 % par année.
Il déplore la complexité des appellations, implantées prématurément et incomprises des consommateurs.
Il signale le peu d’attrait des étiquettes qui n’incitent pas à l’achat.
Il demande finalement aux producteurs pourquoi le consommateur devrait acheter du vin ontarien au lieu du vin chilien, argentin ou sud-africain?
Donc: L’industrie vinicole de l’Ontario: La clé du succès et mauvaise pratiques – Comment attirer les consommateurs d’ici et d’ailleurs.
Un texte à lire The Ontario Wine Industry: Doing it right and doing it wrong – How to engage consumers at home and abroad, Tony Aspler, www.tonyaspler.com, mars 2013.