Le dernier rapport de la Vérificatrice générale du Québec a été tout un électrochoc pour la direction de la SAQ.
Le président de la société d’État dit avoir eu trois mois pour présenter un plan d’action.
En voici les grandes lignes.
- La SAQ négociera finalement les prix de gros avec ses fournisseurs afin d’obtenir de plus bas prix;
- Elle ne fixera pas le prix de détail à atteindre lors de ses appels d’offres;
- En compensation, elle essayera d’aller chercher plus d’argent des fournisseurs en frais de marketing, de positionnement de produit;
- Elle modifiera le calcul régressif de sa majoration qui désavantage actuellement les vins à petits prix pour s’aligner sur une marge linéaire comme en Ontario;
- Elle baissera progressivement les prix de ses vins courants afin de les amener au même niveau que ceux de la LCBO de l’Ontario;
- Elle maintiendra le nombre de vins à petit prix à 155;
- Elle offrira des vins à 8 $.
- Elle éliminera plus rapidement les vins qui se vendent peu;
- Elle maximisera ses ventes via le web;
- Elle réduira la surface totale de ses magasins de 10 % tout en les maintenant au nombre de 400-410;
- Elle négociera avec ses employés des horaires en fonction de l’achalandage.
Le président Alain Brunet a présenté un plan de redressement qui contient 37 actions réalisables en 3 ans. Ceci afin de corriger les lacunes dénoncées par la Vérificatrice générale du Québec.
Ce plan a été dévoilé à la Commission de l’administration publique de l’Assemblée nationale au début de novembre.
Nous expliquons plus en détail ces points principaux dans les textes suivants: