Brunello, une appellation de Toscane qui a grande réputation et qui plait beaucoup aux Américains. Toutefois, la qualité est très variable d’un vin à l’autre sur cette appellation de 2100 hectares.
Ce sont des vins supposés faits entièrement de sangiovese. Toutefois, avant 2009 — le scandale du Brunello — de nombreux producteurs amélioraient leurs vins avec des cépages français.
Sur les quatre vins du millésime 2007 dégustés lors d’une belle activité à l’Académie du vin de l’Outaouais, un seul m’a semblé satisfaisant.
Oublions la première bouteille de Canalicchio di Sopra 2007 qui était bouchonnée et oxydée.
Altesino, Brunello di Montalcino 2007
Rouge pâle brillant et teinte bien orangée. Un vin vif, d’une texture bien serrée sur de beaux tanins fermes. Des saveurs de cerise et de goudron. Il s’ouvre lentement et donne faim ! Très beau. Alc 14 %. 64 $ ***
Commenté aussi en 2013.
Fossacolle, Brunello 2007
Peu expressif au début, puis s’ouvre sur le cuir et l’alcool. C’est vif, acide et serré. Finale sur l’alcool. Alc. 14,5 %. 51 $ *
Brunello di Montalcino, San Polo 2007
Un vin vif à l’acidité marquée sur des tanins secs. Des saveurs de caramel et d’arachides. Le bois domine le fruit. Finale asséchante. Alc. 14,5 %. 49 $ en 2013. *+
Casanova di Neri, Tenuta Nuova, Brunello 2007
Des aromes oxydés déplaisants de soupe aux choux, de caoutchouc, de bois brulé et de vieux jus de tomate. En bouche, il y a beaucoup de dépôt dans mon verre. Le fruité est ample et sucré sur des saveurs de café et de caoutchouc. On peut aimer ses saveurs de fruits sucrés, mais il faut alors se boucher le nez. Il a possiblement connu de meilleurs jours! 74 $. Le 2015 est 160 $.
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