«Un mal de tête après avoir bu du vin? Vous mettez en cause les sulfites? Il n’en est rien. Il est fort probable que ce soit les produits de synthèse, artificiels et chimiques qui vous mettent dans cet état.»
C’est ce qu’on lit sur le site internet de l’Association pour le libre accès au vin Alavin Québec.
Les auteurs du site, créé en février, ajoutent que «les vins bas de gamme vendus à votre SAQ sont, à long terme dommageable pour votre santé. Comme tous les autres aliments qui sont produits de façon plus chimique, synthétique que naturel.»
Et encore plus: «Nos recherches prouvent que la SAQ nous vend des produits qui ne sont pas du vin. La majorité de ces prétendus vins, surtout de la catégorie 20$ (€15) et moins, sont fait à partir des pires raisins que les autres vignerons ne veulent pas; qu’ils font fermenter avec de la levure chimique; et puis ajoutent une autre très grande quantité d’autres produits chimiques pour cacher les goûts désastreux, changer la coloration et lui donner les saveurs et textures désirées.»
Ils ont fait faire à deux reprises des tests sur des vins populaires vendus au Québec, dont les Little Penguin, Two Oceans, White Zinfandel Gallo, L’Entre Cote, Fuzion…
Ils affirment que les résultats démontrent que plusieurs sont des «vins trafiqués et de qualité médiocre» des «vins édulcorés pour masquer les défauts de structure…»
Et ajoutent que «la majorité des vins vendue au Québec ont été conçue avec plusieurs additifs chimiques non mentionnés.»
Ils demandent donc que les vins soient «assujettis aux mêmes lois que les autres produits alimentaires (…) Pour les productions de 3,000 cols et plus, la liste des additifs utilisés pour sa confection doit obligatoirement y être mentionnée.»
Les auteurs du site sont Frédéric Laurin, professeur en économie à l’Université du Québec à Trois-Rivières, et Dany Gagnon, qui se présente comme professionnel du vin, caviste spécialisé dans les vins du Languedoc-Roussillon.
Les deux amateurs de vin disent que leur association ALAVIN Québec «a fait sienne la mission d’informer les consommateurs de ces tricheries d’un monopole qui n’a plus lieu d’être.» Alavin Québec www.alavinq.org
Lire aussi le commentaire de Claude Vaillancourt levinauxantipodes.blogspot.ca