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Du vin ou du parfum?

Il est étonnant de lire des descriptions de vin avec de longues listes d’odeurs et très peu de mots pour la texture.

On se demande alors si le descripteur a vraiment bu le vin ou s’il n’a fait que le renifler.

Le vin, est-ce que c’est fait pour renifler ou pour boire?

Sur le marché, ce ne sont pas tous des vins de méditation.
La plupart des vins sont des vins de table (aoc et grands crus), c’est-à-dire des vins pour boire en mangeant.

On accorde le vin avec la nourriture en fonction des textures du vin et du plat; acidité et gras, costaud ou léger… et non en fonction des odeurs.

Cette profusion d’odeurs est un peu futile puisque l’odorat est unique et très personnel. C’est comme nos empreintes digitales.

En quoi alors, la récitation de ses odeurs personnelles peut-elle être utile aux futurs acheteurs. Je commence à penser que les pastilles de goût de la SAQ seront plus utiles pour le consommateur que les descriptions de nombreux renifleurs.

Relisez les descriptions de vin dans les vieux Guide Phaneuf et vous verrez que monsieur Phaneuf savait décrire le vin sans étalage odorant. Mme Nadia Fournier continue dans la même voie: des descriptions précises sans enflures nasales.

En faisant une recherche dernièrement sur un vin dit orange, j’ai été étonné de voir combien de mots étaient utilisés par les descripteurs pour parler des odeurs et très peu pour la texture. Ceci autant parmi les blogueurs francophones qu’anglophones.

Est-ce dû au manque d’expérience, à la facilité ou plutôt à la difficulté de trouver les mots pour décrire le vin.

Il y a des styles, des écoles, écrit David Cobbold qui mentionne l’école «salade de fruits» et l’école «tactile», sans compter les «techniciens» et les «poètes». «La perception d’un vin est une expérience personnelle qui parle autant du goûteur que du vin en lui-même», dit M. Cobbold.

Pourtant ces mots permettant de décrire les perceptions gustatives et d’ensemble des vins existent. À la dernière page de son très beau livre, Martine Coutier en énumère 540. Alors, si on commençait par ceux-ci.

 Les textures du vin
 Dictionnaire de la langue du vin de Martine Coutier