La Société des alcools du Québec se fait souvent accuser de taxer plus les pauvres que les riches.
En effet, sa majoration sur les vins est plus élevée sur les bouteilles moins chers que sur celles plus chers.
En 2016, le président d’alors de la SAQ, Alain Brunet, a promis aux députés, lors de sa comparution devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, de modifier sa majoration dégressive et de la rendre unitaire comme celle de la LCBO en Ontario.
« Alors, nous, ce qu’on veut, c’est rendre notre structure linéaire », a promis M. Alain Brunet, le 3 novembre 2016. Il a ajouté que cela pourrait prendre 3 ans pour ce faire. (La SAQ va modifié sa majoration, 18 novembre 2016)
La SAQ imposait alors un montant de base par caisse : environ 25 $; puis des frais d’administration de 5 $; puis un pourcentage dégressif.
Cinq ans plus tard, est-ce que cette promesse de la direction de la SAQ a été tenue ?
Voici la réponse de la SAQ « Nous avons depuis simplifié notre structure de majoration. Il n’y a donc pas de montant de base par caisse ni de frais d’administration par caisse, seulement une majoration par palier appliquée en pourcentage selon le niveau du prix d’achat. »
Donc, la SAQ ajoute toujours une majoration différente par palier de prix, sans nous donner plus de détails.
Elle n’a donc pas tenu sa promesse d’adopter une majoration unitaire. Celle de l’Ontario est de 71 % pour tous les vins. À la SAQ la majoration sur un vin acheté 5 $ est de 115 %.