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La SAQ attaquée! C’est dommage!

Éditorial    
La SAQ s’est sentie beaucoup attaquée ces derniers jours.
Elle a répondu en tentant de nuire à un journaliste.
Elle a publié ses échanges de courriel avant même que le journaliste (occupé à un autre dossier) ait publié son ou ses reportages sur le sujet.
Tactiques dignes des compagnies forestières et minières du siècle dernier,
C’est dommage!
 
C’est toujours la même tactique: sanctionner l’un pour l’intimider et faire peur aux autres.
On donne des faveurs à certains et on tente de punir les autres.
C’est dommage! 
 
Sur les réseaux sociaux, des individus ont emboité le pas à la SAQ et attaqué le journaliste. On sentait la haine et la vengeance! C’est incompréhensible.
Ils attaquent ainsi le messager.
C’est dommage!
 
Le rôle du journaliste c’est de donner de l’information. C’est souvent difficile lorsqu’on a affaire à des monopoles fermés.
 
Sur les réseaux sociaux
Les réactions des gens sur les réseaux sociaux et dans les commentaires à la suite des articles traitant de la SAQ sont souvent étonnantes. Certains font des crises d’urticaire lorsqu’ils voient une nouvelle qui leur semble défavorable à la SAQ.
C’est comme s’ils se sentaient attaqués personnellement! Le syndrome de Stockholm, peut-être? Ces gens semblent allergiques à toute nouvelle qui n’est pas positive concernant le vin ou la société d’État. Comme s’ils craignaient qu’elle allât fermer. Ils s’attaquent aussi aux messagers, souvent en se cachant derrière l’anonymat. C’est dommage!
 
Des dommages collatéraux
Le taux de satisfaction de la SAQ est très élevé. La cote d’amour de la SAQ est encore très bonne. C’est un service de proximité qui donne du plaisir. La plupart des gens qui y travaillent sont des passionnés. Ils nous rendent de grands services dans les succursales. Ce sont eux qui font face au public quotidiennement et qui subissent quelquefois les sarcasmes de quelques clients. C’est dommage, car les travailleurs de la SAQ subissent comme nous les décisions des patrons de la grosse compagnie.
 
Lorsque mis en cause sur la place publique, la direction de la SAQ se défend toujours en envoyant au front le petit nouveau, le dernier arrivé. C’est dommage, car la SAQ a plein de personnel expérimenté et respecté qui pourrait répondre de manière éclairante aux journalistes et au public. 
 
Nous vivons depuis quelque temps des transformations énormes dans le monde des médias et des communications. C’est l’instantané, le rapide, chacun tire plus vite que son ombre. Ce serait dommage si ces communications ne se faisaient pas dans le respect mutuel.
 
On a beau avoir des opinions bien tranchées, un esprit critique bien aiguisé, une volonté acharnée de défendre son patron. Nous pouvons exprimer fortement nos opinions, nos convictions, nos informations; mais de grâce, faisons-le dans le respect des personnes.