Le conflit entre l’importateur-embouteilleur Julia Wine et la Société des alcools du Québec qui a été mis au jours dans les médias sociaux, via YouTube entre autres, continue, cette fois-ci sur Facebook.
Les deux parties présentent leur argumentation sur le site dit de réseaux sociaux.
Le thème de la journée, le noeud gordien, serait l’entreposage.
Édifiant!
SAQ — En fait, le problème est ailleurs : parmi les lots de vins de Julia Wine entreposés à la SAQ, plusieurs milliers de caisses y sont depuis environ deux ans.
JW — Pour ce qui est des stocks qui sont entreposés depuis environ deux ans, nous osons croire que la SAQ a déjà entendu parler des vins qui se bonifiaient avec le temps?
SAQ — À partir de maintenant, nous enverrons, mensuellement, un avis sur l’état d’évolution des produits à Julia Wine. Ces mesures sont prises dans l’intérêt des consommateurs.
JW — La SAQ oblige tout embouteilleur ou négociant d’entreposer ses bouteilles dans un des entrepôts de la SAQ du Québec. La société d’État dicte d’abord un prix hebdomadaire fixe par palette de rangement en plus d’imposer des frais d’entreposage, de transfert, de financement et de manutention… impose également à la compagnie d’occuper un minimum de 90% de son espace.
SAQ — La SAQ a proposé à Julia Wine de travailler de concert avec elle pour écouler les stocks et éviter d’éventuelles pertes d’inventaires, car la qualité des vins pourrait être altérée avec le temps.
JW — Finalement, Julia Wine se porte garant de tous les vins entreposés à la SAQ. Alors, à la lumière de cette histoire. Pourquoi volontairement retenir les sommes dues à Julia Wine?
Pour la SAQ www.facebook.com/saq
et pour Julia Wine www.facebook.com/julia-wine