Personnaliser les préférences en matière de consentement

Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctionnalités. Vous trouverez des informations détaillées sur tous les cookies sous chaque catégorie de consentement ci-dessous.

Les cookies qui sont catégorisés comme « nécessaires » sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site. ... 

Toujours actif

Les cookies nécessaires sont cruciaux pour les fonctions de base du site Web et celui-ci ne fonctionnera pas comme prévu sans eux. Ces cookies ne stockent aucune donnée personnellement identifiable.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies fonctionnels permettent d'exécuter certaines fonctionnalités telles que le partage du contenu du site Web sur des plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d'autres fonctionnalités tierces.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies analytiques sont utilisés pour comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site Web. Ces cookies aident à fournir des informations sur le nombre de visiteurs, le taux de rebond, la source de trafic, etc.

Les cookies de performance sont utilisés pour comprendre et analyser les indices de performance clés du site Web, ce qui permet de fournir une meilleure expérience utilisateur aux visiteurs.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies de publicité sont utilisés pour fournir aux visiteurs des publicités personnalisées basées sur les pages visitées précédemment et analyser l'efficacité de la campagne publicitaire.

Aucun cookie à afficher.

Aller au contenu

La survie du vin d’Italie passe par les OGM

«Les vignes génétiquement modifiées sont le salut du vin italien!» dit Angelo Gaja.

Des propos étonnant de la part d’un des plus prestigieux producteurs de vin d’Italie. Le producteur dont les vins se vendent de 62 à 260 $ à la SAQ affirme que l’avenir de la viticulture en Italie passe par les OGM, les organismes génétiquement modifiés.

Le roi du Barbaresco écrit «Sì agli Ogm per salvare ivini»; oui aux OGM pour sauver les vins» de Barbaresco et de Barolo. Sauver de quoi? Du réchauffement climatique.

En effet, Angelo Gaja écrit qu’ «avec l’augmentation de la température, les millésimes de bonne qualité sont plus fréquents, ce qui rend certains vignerons heureux.

Cependant il y a un revers à la médaille: la chaleur et de la rareté des pluies apportent d’anciennes et nouvelles maladies parasitaires; les vignes souffrent lors de longues périodes sans pluie; et les raisins qui arrivent à la cave sont trop chaud et encore couverts des agents antiparasitaires qui n’ont pas été lessivés par manque de pluie.»

L’influent producteur demande donc de permettre «de faire usages de nouvelles technologies.»

«Si les chercheurs ne sont pas autorisés à appliquer les nouvelles techniques génétiques, nos vignobles n’ont aucun avenir, attaqués par les chaleurs et les parasites.»

M. Gaja semble convaincu que son monde est en péril. «Face à des ennemis comme le mildiou qui assèche feuilles et raisins ainsi que l’oïdium qui infecte tous les organes verts de la plante, vous ne pouvez pas rester immobile.» (Mildiou et oïdium sont des champignons qui nuisent à la vigne.)

Le pape du vin demande qu’on autorise ce qu’il appelle le cisgenesi (cisgénèse), le transfère artificiel de gênes de plantes d’une même espèce, soit la transgénèse, mais entre espèces apparentées, mais pas de la même variété.

Ce n’est pas la première fois que le grand producteur parle des techniques génétiques pour la vigne. En 2011, il disait déjà qu’il fallait faire des expériences sur le sujet, mais pas à Pétrus ni à Barbaresco.

______