L’agence Presse canadienne rapportait la semaine dernière que les ministres provinciaux et fédéral en étaient venus à une entente sur le libre commerce entre les provinces.
Malgré le fait que le Canada soit un pays depuis l’acte constitutionnel de 1867, il reste encore des barrières au commerce entre les provinces et à la libre circulation des biens, des services et des travailleurs.
L’entente est secrète. Elle doit être approuvée par chacun des gouvernements. Elle toucherait un grand nombre de produits, dont le vin et la bière.
Comme le rapporte la PC «Le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, rappelait d’ailleurs en avril que le commerce intérieur au Canada est en fait moins libre, à certains égards, que le commerce extérieur.»
Les premiers ministres étudieront cette entente lors de leur prochaine rencontre à Whitehorse, au Yukon, à la fin de mois.
En fait, on ne sait même pas avec certitude si l’entente en question concerne le vin. Toutefois, l’on sait que le gouvernement fédéral veut libéraliser le commerce des produits entre les provinces. «Les obtacles au libre commerce sont un frein au développement du pays», a dit le ministre fédéral du Développement économique Navdeep Bains.
Ce dernier a aussi dit qu’il était favorable à la libre circulation du vin et de la bière d’une province à l’autre.
Il y a un mois, le Sénat disait aussi vouloir se pencher «sur les absurdités du commerce interprovincial» «Le gouvernement fédéral multiplie les accords commerciaux avec d’autres pays, mais il demeure incapable d’établir une véritable zone de libre-échange entre les provinces, à l’intérieur des frontières canadiennes», comme le rapportait La Presse.
Donc, ça bouge ! Qu’est-ce que cela veut dire pour les consommateurs et les producteurs de vin?
C’est ce que j’ai tenté d’expliquer dans cette entrevue de 6 minutes à TVA-Gatineau.