Est-ce que l’irrigation peut permettre de limiter les fortes variations de qualité d’un millésime à l’autre?
C’est un des sujets discutés au Colloque Narbonne 2011 en février dernier.
On y a parlé aussi du dépérissement de la syrah observée dans la plupart des pays producteurs.
Des vidéos des présentations de ces sujets sont accessibles sur le site de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV).
Au sujet de l’irrigation, des tests ont été faits dans le vignoble du Languedoc. Les résultats ont été communiqués au colloque par Jean-Christophe Payan, ingénieur à l’IFV.
En résumer: «100 mm un maximum acceptable.» «Difficile de stabiliser le rendement.» Effets sur la qualité: gain du taux de sucre. Cependant baisse de la coloration, selon les cépages, surtout le grenache, moins pour la syrah. Au niveau dégustation, varie selon les jurys.
Augmentation des teneurs en acide. Étude sur les vins rouges. Irrigation: une pratique culturale parmi d’autres qui sont la taille, le bon entretien des vignes, la fertilisation, la protection phytosanitaire.
Conclusion: la quantité d’eau ne permet pas à elle seule de limiter les fluctuations climatiques d’un millésime à l’autre. L’eau ne suffit pas pour maximiser les rendements. VIDÉO 22 minutes.
Au sujet du dépérissement de la syrah:
On rapporte des dégradations et mortalités des plants de syrah dans au moins 11 pays.
On recommence donc la reproduction clonale des syrahs. On a étudié environ 500 clones. Trois clones ont été jugés intéressants et on entreprendra de les multiplier. VIDÉO 24 min.
En plus de la syrah et de l’irrigation, on trouvera sur le site de l’IFV des vidéos sur l’innovation variétales, les cépages adaptés au rosé…
http://www.vignevin-lr.com/infos-pratiques/colloque-narbonne-2011.html