Des personnes qui veulent percer dans le milieu du journalisme du vin me disent avoir écrit à des médias pour leur proposer des textes et se sont fait répondre : «Non merci, la SAQ nous fournit les textes gratuitement.»
Une rapide recherche sur le web permet en effet de trouver de ces textes sur le vin. Ils sont aussi retranscrits sur des sites de producteurs et de commerce de vin. Est-ce qu’il y a une Agence de presse SAQ?
L’autre jour, j’écoute sur Internet une chronique radio sur le vin où le chroniqueur vin nous parle d’une région viticole de France. À la fin du reportage, les animateurs disent «on aurait voulu vous recommander un vin français, mais la SAQ est en spécial sur les vins italiens cette semaine.» Puis, un des deux animateurs fait un commentaire élogieux sur un vin d’Italie, et il ajoute, «allez à la SAQ, il est sur la table en entrant.»
Ils sont une vingtaine à la SAQ à faire ce travail pour 30 médias régionaux, journaux et radio.
La SAQ nous dit que ça se fait depuis plus de 10 ans et que la société d’État ne sollicite pas les médias. «On est solicité par les médias», nous dit la porte-parole de la société d’État, Linda Bouchard.
Le choix des vins est quelquefois à la discrétion des «chroniqueurs» ou selon les promotions de la SAQ. «On veut informer et accroître la connaissance des produits», ajoute Mme Bouchard.
Le travail de cette équipe est coordonné par le service appelé Les Connaisseurs de la SAQ qui gère aussi les cours offerts dans plusieurs régions.