La direction de la SAQ annonce par l’entremise du journal La Presse la mort de ses trois magazines Cellier, Tchin Tchin et Le Courrier vinicole.
Ils cesseront d’être publiés « dans leur format actuel » a dit la vice présidente Catherine Dagenais en exclusivité à La Presse.
Pourquoi d’ailleurs cette exclusivité. Pourquoi la direction de la SAQ choisit-elle ce journal pour publier ses communiqués? L’information n’apparait même pas dans le site de la SAQ ni à la section Nouvelles, ni à la section des communiqués de presse.
La SAQ dit aussi à La Presse que les circulaires seront moins nombreuses.
L’article ne dit pas combien coute la production de ces trois magazines ni ne parle des coûts de production des circulaires.
L’accent sera mis sur internet et sur la carte de fidélité Inspire.
Une phrase est étonnante dans ce texte du journal La Presse : «souligne Catherine Dagenais, qui mentionne que depuis l’automne, seulement 50 000 personnes (sur 1,5 million de membres Inspire) ont acheté le meilleur vendeur de la SAQ, pourtant écoulée à des millions d’exemplaires.»
La journaliste Marie-Eve Fournier ne mentionne pas le nom de ce vin. D’après des chiffres de la SAQ, le meilleur vendeur est le Red Revolution. Ce produit est vendu surtout dans les épiceries et dépanneurs, qui a notre connaissance n’acceptent pas la carte de fidélité de la SAQ. Si on exclue les ventes en épicerie, le meilleur vendeur est le Merlot Grand Sud.
La SAQ nous dit aussi par l’entremise de La Presse que les ventes en ligne ont doublé depuis un an; qu’elles représentent maintenant 1 % des ventes et que d’ici deux ou trois ans ce sera 10 % des ventes qui se feront en ligne.
La SAQ essaye d’améliorer son efficience comme lui a ordonné le gouvernement du Québec à la suite de la publication du rapport de la commission Robillard. Ces magazines coutent probablement bien cher et rapportent fort peu.
La SAQ dévoile ses nouvelles stratégies en exclusivité à La Presse, 19 mai 6h28