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Mouton Cadet Grand Cru

Le Mouton Cadet 2006 à 15 $ obtient une notre de 84 %, un peu moins que le 86 % du Château Margaux 2006 à 865 $.

C’est le résultat du match comparatif de la revue Cellier d’automne 2010.

Donc 850 $ pour un petit deux points de pourcentage de plus. Est-ce qu’il vaut la peine de payer une telle somme pour obtenir si peu de plus?

Le Langoa-Barton 2006 à 81 $ obtient lui 88 %, quelques rangs derrière le Ch. Mouton Rothschild (89 %) et le Lafite (90 %). Ces deux derniers vins se vendent pourtant à un prix dix fois plus élevé de 865 $.

Ces dégustations à l’aveugle nous ramènent à un peu de sagesse. Des dégustateurs expérimentés habitués à chercher les nuances, les qualités et les défauts des vins, à les analyser, à déguster tous les jours, ne perçoivent que si peu de différences de qualité entre ces vins; comment l’amateur qui boit une telle bouteille qu’une fois par semaine ou par mois pourra, lui, percevoir de grandes différences de qualité entre un Mouton Cadet et un Mouton Rothschild?

Ce jury de Cellier a aussi analysé des sauternes. Un loupiac et un sauternes à moins de 30 $ ont obtenu une note de 86 %, seulement trois points de moins que l’Yquem qui coûte pourtant 1331 $!

Les mythes de la cave à vin

Dans cette même revue, vous trouverez un autre article qui bouscule les mythes, cette fois du côté des températures et du taux d’humidité prétendument essentielles à la préservation des vins. Un producteur de Bourgogne dit que sa cave va de 7 °C en hiver à 20 °C en été et ses volnays 1928 se portent encore très bien!

Le thème de Cellier de cette saison est le beaujolais. Est-ce qu’il y a un mythe de ce côté-là aussi ? «Un petit vin devenu grand?»

Le monde du vin n’est pas un monde stagnant. Tout — ou presque — évolue. On est appelé constamment à refaire ses jugements, à dépoussiérer ses croyances, à repousser ses préjugés, à redécouvrir. Une chose semble vraie un jour, mais plus le lendemain. C’est fascinant!

La revue Cellier est gratuite dans les SAQ Sélections, ainsi que sur internet à cette adresse publications.saq.com.

Je dois dire ici en toute transparence que je collabore à la revue Cellier.