Les Québécois redécouvrent lentement le vin blanc. Les ventes des vins de cette couleur ont progressé l’an dernier. (Hausse des ventes de vins blancs au Québec)
Cependant, le Québécois n’achète toujours qu’une bouteille de blanc pour trois de rouge.
Pourquoi le vin blanc, autrefois si populaire ici, est maintenant si peu vendu?
Première réponse: la température.
Un peu celle de notre climat, mais surtout celle du vin.
Un vin tout juste sorti du réfrigérateur à 4 C sera, à moins d’être sucré, imbuvable.
À cette température, nos papilles sont anesthésiées et tout ce qu’on ressent dans le vin c’est son acidité.
Les blancs nous semblent donc trop acides parce qu’on les boit trop froids.
Deuxième réponse: la qualité.
Beaucoup de vins blancs qu’on a sur notre marché au Québec sont des vins peu intéressants et qu’on doit servir très froid afin de ne pas trop les goûter. Après 30 ans de dégustation, je constate encore qu’il est plus difficile de trouver autant de bons vins blancs secs sur notre marché que de rouges. Toutefois, la situation s’améliore. Les producteurs font de meilleurs blancs et les agences ainsi que les gens de la SAQ nous proposent maintenant des blancs de meilleure qualité.
Dans les années 80-90, les oenologues se sont beaucoup concentrés sur l’amélioration des rouges, négligeant les blancs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Donc, pour bien apprécier les blancs, ne les buvez pas trop froids. Visez les 10-12 degrés qui seront atteints après deux heures au frigo ou 20 minutes au congélateur. Puis, laissez réchauffer lentement le vin dans le verre. Vous verrez alors que les blancs secs de qualité s’épanouissent à des températures non glaciales.
Il fait chaud! Lorsque le mercure approche des 30 ºC, on est plus porté à ouvrir une bouteille de vin blanc.
Alors, profitons-en pour redécouvrir le monde du vin blanc.
Vous trouverez une belle sélection de vins blancs de bons rapports qualité-prix dans la section vinquebec.com/vins-blancs-qualite