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Le vin en vrac : 40 % des parts de marché au Québec

On ne s’en doute pas, mais le vin importé en vrac et embouteillé au Québec représente maintenant un peu moins d’une bouteille de vin sur deux consommées au Québec.

En effet, selon les chiffres de la firme SECOR/KPMG dévoilés par l’Association des viniculteurs négociants du Québec, les trois principaux embouteilleurs de vin au Québec accaparent 36,7 % des parts de marché du vin au Québec.

Vrac :      +/- 60 millions L
Bouteille : +/- 90 millions L

C’est 57,4 millions de litres sur les 156,5 millions de litres qui coulent sur marché québécois.

Ce 36,7 % est l’addition des ventes des trois principaux embouteilleurs et ne comprend pas la production des autres, telle Julia Wine.

Ces trois embouteilleurs sont Constellation Brands avec son usine de Rougemont; La Maison des Futailles avec ses deux usines de Montréal et de Saint-Hyacinthe et Lassonde avec l’usine de sa division Arista à Rougemont. Ces trois entreprises totalisent 375 emplois.

Ces entreprises vendent le vin une fois embouteillé à la SAQ. Cette dernière en écoule une partie dans ses 403 succursales et vend une autre partie aux épiciers et dépanneurs du Québec.

Vin en vrac
En 1999, 6 bouteilles de vin sur 10 consommées au Québec étaient du vin importé en vrac et embouteillé par trois compagnies.
Aujourd’hui, c’est 4 bouteilles sur 10
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Parts de marché de 60 à 40 %
On ne s’en doutait pas non plus, mais étonnamment 6 bouteilles de vin sur 10 consommées au Québec en 1999 étaient du vin importé en vrac et embouteillé par ces trois compagnies.

Cette proportion diminue depuis ce temps. En effet, la part de marché de l’industrie des vins conditionnés au Québec a régressé de 22 points de pourcentage de 1999 à 2014. «Alors qu’elle se situait à près de 60% au tournant des années 2000, elle est désormais inférieure à 37 %», dit l’association de ces trois embouteilleurs. Ce qui est une baisse de près de 38 %.

C’était 59 % en 1999; puis 41 % en 2006 et 36,7 % en 2014.

En 2006, la SAQ a vendu ses parts dans La maison des Futailles à la compagnie Kruger.

En dollars, les ventes de vins embouteillés ici par ces trois entreprises totalisent 625 millions de dollars; soit 28 % des ventes totales de vin au Québec qui sont de 2,2 milliards de dollars.

Le vin embouteillé ici est vendu en moyenne 3,41 $/litre à la SAQ qui le revend aux dépanneurs. Le consommateur le paie en moyenne 11 $ le litre avant taxes. Soit un multiple de 3,41.

Secor écrit que «la part des dividendes de la SAQ au gouvernement du Québec provenant des ventes de vins fabriqués ou distribués par l’industrie est estimée à près de 133,1 M$ en 2014.»

De plus, Secor dit que les vins embouteillés au Québec représentent «2,2 fois plus de recettes par caisse pour le gouvernement du Québec» que les vins importés en bouteille. Ceci en tenant compte des emplois générés ici par cette industrie.

Finalement, les embouteilleurs estiment qu’il est plus écologique d’importer du vin en vrac qu’en bouteille.

Ces renseignements sont tirés du mémoire que l’Association des viniculteurs négociants du Québec a déposé à la Commission des Finances du Parlement de Québec et rendu publique le 19 février 2016.

La vente de vin en épicerie a été autorisée au Québec en 1978. Le gouvernement a alors délivré 12 permis de production industrielle. Il y a 8000 épiciers et dépanneurs qui vendent du vin au Québec.

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