On reproche bien des choses à notre monopole du vin.
Beaucoup des actions qu’on lui reproche et plusieurs des mauvais coups qu’elle a faits sont dus au mode de calcul de son dividende.
Ce dividende c’est le montant exigé au début de l’année par le gouvernement; c’est le milliard de dollars.
Les mauvais coups, les scandales de l’Uruguay, de l’Euro, les hausses répétées de prix, la perte d’un grand nombre de vins à petits prix, la perte de confiance de nombreux consommateurs, la stagnation des ventes de vin en volume, la majoration dégressive, la non-recherche du plus bas prix sont dus au carcan dans laquelle la société d’État est placée.
Elle doit faire toutes sortes de combines pour arriver au milliard de dollars exigé.
Est-ce qu’il n’y a pas une autre manière d’obtenir ce milliard?
Le gouvernement reçoit plus de 2 milliards de dollars de la vente de carburant et plus d’un milliard de la vente des cigarettes. Ça se fait sous forme de taxes. C’est 19 cents le litre d’essence. (caaquebec.com); de 30 $ la cartouche de cigarettes. (nsra-adnf.ca)
On devrait faire la même chose avec le vin et les spiritueux.
C’est déjà le cas pour la bière avec une taxe de 0,63 $ le litre.
Pour le vin, il y a même déjà une taxe spécifique de 1,40 $ le litre.
C’est déjà le cas pour la bière avec une taxe de 0,63 $ le litre.
Pour le vin, il y a même déjà une taxe spécifique de 1,40 $ le litre.
Il s’agirait alors de remplacer le dividende recherché par une taxe; soit une taxe au volume vendu; soit une taxe en pourcentage du prix de détail; soit un mélange des deux.
Je suggère la deuxième qui est plus juste pour tout le monde. Une taxe en pourcentage: si on achète plus, on paie plus de taxe.
Le consommateur paierait la taxe en fonction de ses achats; le gouvernement recevrait plus si les ventes augmentent en volume ou en valeur.
Ce serait ainsi plus transparent; ça enlèverait un fardeau énorme à la SAQ qui pourrait se consacrer à sa mission de distribuer du vin et des spiritueux. Les gens de la SAQ ne seraient plus des collecteurs de fonds, mais des distributeurs de boissons. Ce qu’ils savent mieux faire d’ailleurs.