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Le fuckaillage de Gaétan Frigon

Presque chaque fois que l’on parle dans les médias de la libéralisation de la Société des alcools du Québec, le journal La Presse publie un texte de l’ancien président controversé de la SAQ, Gaétan Frigon.
 
En novembre dernier, M. Frigon demandait à tous de laisser la SAQ tranquille pendant 5 ans. «Pourquoi alors ne pas proposer un moratoire de cinq ans sur toutes ces propositions automnales de privatiser la SAQ ?»

Cette fois-ci, M. Frigon nous dit que le privé est meilleur «dans tout, sauf dans le vin».
C’est gros et étonnant! C’est nier tout ce qui se fait dans presque tous les autres pays du monde où c’est le privé qui vend le vin. Il dit que «quand le privé a eu le droit de vendre de l’alcool, il a toujours « fuckaillé » ça.»

Il faudrait voir si les grands commerçants de vin du monde ont fuckaillé ça! Qu’en pensent messieurs Antinori, Guigal, Perrin, Rothschild, Torrès, Drouhin, Hugel, Magrez, Moueix, Castel, Arnault et Pinault.

En quoi un employé de l’État au Québec serait-il meilleur pour vendre du vin qu’un autre citoyen?

M. Frigon donne l’exemple de l’échec de la vente de cidre au Québec dans les années 1970. «Dans les années 70, les épiciers ont pu vendre du cidre. Ils vendaient l’espace sur les étagères, ils exigeaient des caisses gratuites, des rabais en dessous de la table. Ça a duré trois ou quatre ans, ils ont tué le marché et ils n’en vendent plus.»

Toutefois, l’ancien PDG de la SAQ oublie de mentionner la très mauvaise qualité de ce cidre industriel. Les consommateurs du Grand Sec d’Orléans n’en voulurent plus. Ce qui fut la raison principale de l’échec de cette mise en marché.

Nous croyons plutôt que le sujet de la libéralisation de la vente du vin au Québec est un dossier intéressant qui doit être étudié sérieusement et régulièrement.  Les arguments pour et contre devraient aussi être bien fondés et bien étoffés.

Dans plusieurs médias, nous pouvons trouver des arguments plus rationnels et des opinions plus nettes. En voici quelques exemples.