Le président de la Société des alcools du Québec a été interrogé hier soir par Benoit Dutrisac à l’émission des Francs Tireurs sur les ondes de Télé-Québec.
L’animateur lui a fait boire un vin d’épicerie. M. Alain Brunet a dit «moi j’en bois du vin de dépanneur.» Il a qualifié plus tard ce vin de très bon. Il a ajouté avec insistance qu’ «il n’y a pas de piquette à l’épicerie.»
Il a même dit qu’il n’hésiterait pas à le servir à ses amis un jeudi soir.
Au sujet de son salaire de plus de 440 000 $, le PDG a laissé entendre qu’il gagnerait le double dans l’entreprise privée.
M. Brunet a dit qu’il offre ce que les clients veulent. Il offre des rabais parce que «le client en veut des rabais». Au sujet de la carte SAQ Inspire: «En fait, c’est une demande du client. Le client ce qu’il veut c’est être reconnu.» Et plus loins dans l’entrevue :«S’ils veulent du pot, ils vont en avoir.»
Le PDG du monopole est fier de la réduction de 9 % du prix des vins depuis un an. «Il faut être les meilleurs.» «Un monopole ça peut être efficace.» L’animateur lui a fait remarquer que c’était que «les prix des vins étaient peut-être 20 % trop élevés.»
Le PDG de la SAQ n’aime pas que l’on appelle sa société d’État un monopole. Il dit que «c’est un choix de société. Ça s’appelle un choix qui a été fait en 1921.» «Il y a des avantages. Il n’y a pas juste des inconvénients.»
M. Brunet s’est dit aussi être très fier d’avoir à vendre du cannabis. (S’il juge le cannabis comme le vin, ses chums sont mieux d’apporter leur propre cannabis jeudi soir.)
Alain Brunet quitte la SAQ à la fin décembre.
Un bon show de 15 minutes !
Vour pouvez voir et entendre cette entrevue de 15 minutes dans le site de l’émission Les Francs Tireurs.