Les ventes de vins québécois ont diminué de 9 % l’an dernier à la SAQ.
Elles ont baissé de 912 000 bouteilles à 840 000 bouteilles.
Par contre, les vins importés en vrac, embouteillés au Québec et vendus dans les magasins de la société d’État ont connu une hausse de 3 % à 6 millions de bouteilles.
De leur côté, les ventes de spiritueux québécois ont augmenté de 21 % à 241 000 bouteilles.
En dollars, c’est une baisse de 4 % pour les vins et une hausse de 23 % pour les spiritueux.
Les autres produits, dont les panachés et cocktails vraiment québécois ont connu une hausse de 16 % en volume. Si on inclut les produits mélangés ici et les produits embouteillés ici, la hausse est spectaculaire à 57 % pour 24 millions de bouteilles et 78 millions de dollars *.
Baisse et hausse en épicerie
La SAQ agit aussi comme grossiste auprès des épiceries. Là les ventes de vin importé en vrac et embouteillé au Québec ont connu une forte diminution de l’ordre de 16 % de 38 à 32 millions de bouteilles. En dollars ce fut une baisse de 15 % de 600 à 507 millions de dollars.
Par contre, là aussi il y a eu une forte croissance des ventes des prêts à boire. La SAQ a vendu 3,5 millions de bouteilles de ces boissons aux épiciers, une hausse de 38 %.
Nous n’avons pas les chiffres des ventes de vins québécois directement aux épiciers, mais nous supposons qu’elles ont augmenté.
Depuis 2016, les vignerons du Québec peuvent vendre directement aux épiciers, sans passer par la SAQ et surtout sans payer la majoration de 115 % de la SAQ qui peut représenter plus de 5 $ par bouteilles. Toutefois, cette exemption se terminera le 1er janvier prochain et ils devront payer une redevance à la SAQ tout comme les autres producteurs étrangers qui passent par la SAQ.
Source : Étude des crédits, Commission des Finances, Assemblée nationale.
* Les ventes en dollars incluent les taxes.