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Le beaujolais nouveau en chute libre

14 000 caisses l’an dernier, 7 000 cette année!

C’est la quantité de caisses commandées par la Société des alcools du Québec. C’est une chute continue et rapide depuis l’an 2000; alors qu’on en avait commandé 48 000 caisses. Puis, ce fut 31 885 en 2002 et 21 500 en 2005.

L’engouement est bel et bien terminé. Lors de la campagne de 1999, la Presse canadienne rapportait que «67 % des quelque 40 000 caisses de vin nouveau ont été écoulées le jour de leur mise en vente.» À cette époque, «on faisait un décompte aux trois heures à la SAQ», nous dit Linda Bouchard, responsable des relations avec les médias.

Depuis quelques années, le vin nouveau reste sur les tablettes plusieurs semaines, même plusieurs mois. Pour un vin qui se détériore rapidement, c’est plutôt néfaste.

Pourquoi cette chute? Est-ce un problème de qualité du produit?

Qu’est-ce que cherche le consommateur? En général, le consommateur québécois recherche un vin assez consistant, fruité, moyennement corsé, aux beaux tanins et pas trop acide. Le beaujolais nouveau est peu consistant, a peu de fruit, pas vraiment de tanins et est très acide; donc aux antipodes des besoins des consommateurs.

Autrefois, on disait que c’était un vin sur le fruit. Aujourd’hui, lorsque le jeune consommateur veut un vin sur le fruit, il va s’acheter un shiraz.

La qualité générale des vins s’est énormément améliorée partout dans le monde. Ce n’est pas le cas du beaujolais nouveau. C’est un vin qu’on essaie de vendre pour son image, par un supposé symbole de festivité, plutôt que par les qualités intrinsèques du vin.

On dépense plus d’argent en l’envoyant par avion qu’à produire un vin de qualité. Ce qui fait passer son prix de 9 à 14 $.

Les ventes baissent au Québec parce que le consommateur qui a bu du beaujolais nouveau une fois ne veut souvent plus en reboire. C’est aussi simple que cela. Je parle ici du beaujolais nouveau disponible dans les magasins de la SAQ. Est-ce qu’il y en aurait du meilleur ailleurs?

Donc, à 7000 caisses, 84 000 bouteilles, ce serait un objectif de vente raisonnable.

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