Costières de Nîmes, l’appellation viticole la plus méridionale de la vallée du Rhône. La vigne y aurait été plantée par les Grecs. On y a fait longtemps du vin de masse. Puis à partie de 1945, l’avocat Philippe Lamour prône une production plus qualitative basée des études agronomiques et sur la notion de terroir.
En 1951, le vignoble obtient l’appellation VDQS Costières du Gard, élevé AOC trois ans plus tard. On considère à cette époque que ce secteur fait partie de la grande région du Languedoc. Puis, en 1986, l’appellation change de nom pour Costières de Nîmes, obtient son AOC et est rattachée à la région viticole de la vallée du Rhône.
C’est 2000 hectares plantés sur 4500 hectares revendiqués (2006), au sud-ouest de Lirac, de Tavel et d’Avignon, plus de 30 millions de bouteilles surtout en rouge et en rosé.
Rendement élevé : 60 hl/ha
96 caves particulières; 15 caves coopératives et 404 producteurs.
On produit surtout du rouge à 59 %, puis du rosé (37 %) et très peu de blanc (4 %).
Le Canada est son meilleur client
Les exportations représentent 25 % de la production en volume et 32 % en valeur.
Le premier client est le Canada avec 21 % des exportations en valeur (19 % en volume), suivi des États-Unis (12 %) et du Bénelux (11 %).
Les cépages principaux sont la syrah, le grenache, le mourvèdre et le carignan.
Il y a 31 vins de cette appellation à la SAQ (novembre 2009), dont les prix vont de 9,95 $ à 35,50 $.
Pour en connaître plus sur cette région voir le site officiel www.costieres-nimes.com