Selon les études de la SAQ, la motivation principale du consommateur qui entre dans une succursale est de trouver un ou des vins qui lui permettront de réussir un accord mets et vins.
Le choix est généralement fait dans le magasin même à 66 %.
Est-ce que l’appellation, le cépage ou le millésime à une importance?
Ce sont des «critères rarement utilisés.» «Quelques passionnés seulement», selon le sondage de la firme Ad hoc fait pour le compte de la SAQ.
Le consommateur arrive en succursale en disant avoir une fourchette de prix prédéterminé entre 15 et 20 $. (Il finit souvent par acheter un vin de moins de 13 $.) Il choisit son vin par type : rouge ou blanc. Si c’est rouge, il y va par origine pays/région. Puis dépendant du temps qu’il a, vers un vin connu ou bien il cherche la découverte.
S’il a le temps et opte pour la découverte, alors il s’intéressera aux pastilles de couleurs, au look de la bouteille ou au rabais, et peut-être même au conseiller.
Le conseiller intimide
Il ira rarement voir les conseillers. «Hésite, intimidé par le conseiller.» Il visite rarement la section des vins de spécialité. «Barrière psychologique vers les spécialités, la plupart n’y vont jamais (hormis passionnés/connaisseurs)».
S’il opte pour un vin blanc, son choix se fera par habitude ou vers les produits réfrigérés, puis par pays et cépage.
Pas de logique de classement
Le consommateur «ne perçoit pas de logique de classement au sein d’une section spécifique.» De plus, la signalisation et la vue d’ensemble du magasin sont déficientes à ses yeux.
Le consommateur «ne veut pas trop prendre de risque, aime ses valeurs sûres, être rassuré dans ses choix.» Toutefois, il est aussi «à l’affût de découvertes.»
Le consommateur est-il intéressé au bio?
Vous arrive-t-il d’acheter des vins agrobiologiques?
- À l’occasion 42 %
- Souvent 9 %
- Rarement 34 %
- Jamais 15 %
(nombre de répondants 414)
Êtes-vous prêt à payer plus cher pour un vin bio?
- 26 % disent oui.
Combien de plus pour une bouteille de 15 $?
- 2,17 $.
(Sondage Ad Hoc pour la SAQ.)