Autrefois, nous devions faire vieillir certains vins plus de dix ans. C’était le cas de certains barolos, bordeaux, barbarescos, chåteauneufs, brunellos, mais plus aujourd’hui.
Les vins sont faits différemment de nos jours et il n’ont plus besoin de longues périodes de repos pour se développer.
C’est du moins ce que constate Matt Kramer, chroniqueur au Wine Spectator. Il observe depuis quelque temps que la plupart des grands vins sont magnifiques au bout de dix ans, et qu’il est donc inutile de prolonger cette période. Il précise qu’il ne dit pas que ces vins vont se détériorer, certains vont survivre 20 ou 30 ans, mais ils ne s’amélioreront pas plus si on prolonge leur repos en cave au-delà de dix ans.
M. Kramer qui déguste beaucoup de vieux vins affirme que les procédés de fabrication d’aujourd’hui donnent des vins qui murissent plus rapidement.
Avant l’aire Peynaud, les vins avaient des tanins trop verts.
Parmi les nouveaux procédés, il mentionne, la sélection de nouveaux clones, de porte-greffe, la vendange en vert et autres modes de conduite de la vigne, l’usage des tables de tri, les vinifications modernes…
Alors, pourquoi attendre si nous n’en avons pas besoin?