Le 10 avril, j’ai commenté ce vin en ces termes: «Un vin mince dominé par des odeurs de vanille. Une déception que ce vin produit par une Québécoise en Chianti.
La productrice du vin m’a écrit et s’est dite très étonnée: «Il me semble que c’est un commentaire qui ne décrit pas du tout le vin que j’ai envoyé au Québec.» Elle me demande de redonner une seconde chance au vin. J’ai donc acheté une autre bouteille. Voici donc le commentaire sur cette deuxième bouteille.
Un vin très pâle, léger, légèrement oxydé, texture fine, des saveurs qui rappellent la cerise, pas tannique, pas de boisé apparent. Le vin semble un peu éventé et avoir de l’âge! Bon.
Donc, bien différent de la bouteille précédente jugée seulement correcte. Pas de bois, le fruité est très léger, mais au moins il est apparent cette fois-ci. La texture est légère, mais pas aussi effacée que dans la première bouteille.
Toutefois, c’est totalement différent de ce qu’on a goûté l’été dernier (un vin qualifié alors de garde). Moins de puissance, mois ferme, moins de matière et surtout moins de tonus!
Comment un vin peut-être être si différent après quelques mois, et être si inégal d’une bouteille à l’autre? Mme Cook nous assure pourtant avoir fait un seul embouteillage. Est-ce dû au transport, aux conditions d’entreposage, à une bactérie, au bouchon ou à autre chose?
