Le chroniqueur en chef du journal La Presse pose la question sur son blogue: «Pourquoi aimons-nous tant le vin?»
Monsieur André Pratte écrit que «le marché mondial du vin a crû de 9% entre 2006 et 2010 et il devrait progresser d’autant d’ici 2015 pour atteindre 175,5 milliards $». Il ajoute que «le Québec n’échappe pas à la popularité de plus en plus grande du vin».
Il note que les ventes et profits de la SAQ ont augmenté de 6 %. «En moyenne, les Québécois de 15 ans et plus achètent 22 litres de vin par année, 6 litres de plus qu’il y a 10 ans, une augmentation de 38%.»
Alors, il pose la question à ses lecteurs «Qu’est-ce qui explique cet incroyable succès du vin?»
Il obtient plusieurs réponses très variées (au moment de ma consultation, près de cinquante). La plupart ne répondent pas à la question. Certains disent que c’est bon pour la santé, d’autres affirment le contraire; d’autres parlent de bière, de civilisation, de snobisme, de repas, de vin californien, de taxes, de vol, de terroir, de Bourgogne, de monopole, d’arnaque, de bas et de haut de gamme, d’anxiolytique, de plaisir, d’affront, de mode, d’ivrognes raffinés, de convivialité, de gourmandise, de relaxation, de prix, de sulfites, d’anthocyanes, de buvabilité, de piquette du dépanneur, d’accord avec le repas, de forme d’art, de manifestants et de policiers, du Languedoc aux Pouilles, et j’en passe.
Il y a une personne qui semble avoir trouvé la réponse. C’est un monsieur Michel Lafrance qui écrit ceci:
«Début du mois de mai (mars?), il fait 15 degrés dehors, il est 4 h de l’après-midi, le BBQ est allumé, je suis en train de préparer les viandes et les légumes qui cuiront sur le BBQ et je me suis ouvert une bouteille de vin blanc. Mon épouse arrive du travail, prend une coupe et vient me rejoindre sur la terrasse et le plaisir commence. C’est aussi ça la vie».
Voilà, j’ouvre une bouteille, je prépare le repas, ma blonde arrive, je lui verse un verre… c’est aussi ça la vie!
Bonne fin de semaine!