La SAQ vient de lancer sur son site web une promotion sur des vins du Chianti.
Dans cette promotion, la SAQ n’utilise que des commentaires de critiques étrangers de vin.
Pourtant, ces vins ne sont pas de nouveaux produits et ont été commentés aussi par des critiques québécois de vin.
Pourquoi la société d’État québécoise n’utilise-t-elle jamais les commentaires des chroniqueurs vin du pays?
L’utilisation des commentaires américains est d’autant plus étonnante dans ce cas-ci que les Américains ne donnent pas de bien bonnes notes à ces vins du Chianti. Quelquefois des notes aussi bases que 86 et 87.
Ils apprécient moins ces vins que les critiques du Québec! Ces vins sont plus acides et moins sucrés, donc plaisent moins aux palais américains.
Nous avons posé la question à la SAQ. La réponse:
«Nous avons utilisé ces cotes puisqu’elles étaient facilement accessibles dans les moteurs de recherche et étaient disponibles pour les millésimes des produits mis de l’avant.»
Pourtant une recherche rapide pour le premier vin de la promotion dans internet par Google.ca nous donne ceci dans les 12 premiers résultats:
Chianti Classico Riserva Banfi 2008 | Vin Québec M’sieu 5 litres | Jacques Benoit | Jacques Benoit De choses et d’autres | Casa | Votre vie | Le Journal de Montréal |
Monsieur Dugas, agent d’information à la SAQ ajoute ceci dans son courriel:
«Par ailleurs, nous reconnaissons le talent et le rayonnement des chroniqueurs québécois et avec la refonte du site saq.com, nous avons la volonté d’ajouter plus de références aux cotes des guides québécois.»
Pourquoi des gens de la SAQ ont-ils si peu de considération pour les critiques de vin de chez nous?
Pourtant, il y en a de très bons. Mentionnons ici Claude Langlois, Jean Aubry, Jacques Benoit, Karyne Duplessis Piché, Bill Zacharkiw, Philippe Lapeyrie, Nadia Fournier, Nicole Barrette Ryan, Guénaël Rével, Véronique Rivest, François Chartier et il y en a d’autres.